Défait à Baden 1-0, le club jurassien se retrouve lanterne rouge de Promotion League à deux matches de la fin de saison.
La situation des SR Delémont vire au rouge vif dans le championnat de Promotion League. Les Jurassiens ont perdu le match des cancres sur la pelouse de Baden 1-0 samedi après-midi. De quoi les faire plonger à la dernière place du classement à deux matches de la fin de saison. Les footballeurs « jaune et noir » ont un point de retard sur le maintien avant les parties au programme ce dimanche.
Deux avertissements ne suffisent pas
Ce match sur le terrain de la lanterne rouge a été à l’image de la saison des Delémontains. Les SRD ont fait le jeu, ont payé cher leurs erreurs et ont manqué de tranchant en phases offensives. « On a du mal à concrétiser nos actions offensives et le gardien adverse fait deux parades incroyables », abonde l’entraîneur Anthony Sirufo. Car, oui, les Jurassiens ont eu les occasions pour empocher le pactole. Türkes a vu son envoi être détourné sur le haut de la transversale en début de rencontre, alors qu’Achour n’a pu que constater les talents du portier argovien par deux fois. En revanche, les SRD n’ont pas su museler le virevoltant Lewis. L’ailier droit alémanique s’est présenté par trois fois seul face au gardien Oberle et il a offert le jackpot à ses couleurs sur sa troisième tentative à la 76e. « On doit être efficace dans les deux surfaces, on ne l’a de nouveau pas été aujourd’hui et on le paye », analyse justement Anthony Sirufo.
Anthony Sirufo : « Je pense qu’il y a encore de la vie dans le vestiaire. »
Les leaders aux abonnés absents
Il reste désormais deux matches aux SR Delémont pour s’en sortir et éviter une culbute au 4e échelon du football suisse. « Le moral est atteint mais il faut repartir au combat », poursuit le mentor jurassien. Anthony Sirufo veut prôner le positif. « Je suis obligé d’avoir confiance. Je suis la locomotive, il reste six points en jeu. Il faut que j’insuffle cette confiance et cette détermination que j’ai », souffle-t-il encore. Il faudra bien cela pour aider un groupe en cruel manque de leader. La réaction au but argovien a été frappante, les onze Jurassiens ont baissé la tête, personne n’a remobilisé la troupe sur le pré, comme si une certaine résignation s’était installée dans les têtes. /msc