Le HC Ajoie du paradis à l'enfer

Malgré un deuxième tiers-temps de très haut vol, l'équipe jurassienne a perdu 7-3 à Ambri, ...
Le HC Ajoie du paradis à l'enfer

Malgré un deuxième tiers-temps de très haut vol, l'équipe jurassienne a perdu 7-3 à Ambri, après s'être complètement effondrée.

La défense du HC Ajoie aura fini par vivre un cauchemar à Ambri. (Photo : Keystone/Samuel Golay) La défense du HC Ajoie aura fini par vivre un cauchemar à Ambri. (Photo : Keystone/Samuel Golay)

Un début de dernier tiers-temps catastrophique a plombé tous les efforts du HC Ajoie. L'équipe jurassienne a perdu 7-3 mercredi soir à Ambri, non sans avoir mené 3-2 après 40 minutes de jeu. S'il a retrouvé de sa superbe offensivement en marquant trois fois dans la période médiane, le HCA a complètement craqué par la suite dans ce match de National League de hockey sur glace. Il a encaissé cinq buts tessinois en 8'52" au début de la dernière période pour gâcher tous ses efforts et partir complètement à la dérive. Inexplicable. Impardonnable. 


Mais comment est-ce possible ?

C’est la question qui est sur toutes les lèvres… mené 1-0, le HC Ajoie a livré une partition remarquable dans la deuxième période, dominant allégrement son adversaire. Au point de se créer une petite dizaine d’occasions nettes. Le HCA est parvenu à inscrire trois pions dans ce tiers médian, notamment au terme d’un jeu de puissance à la saveur retrouvée et grâce au 300e but de Jonathan Hazen en « jaune et noir ». Après 40 minutes de jeu, le score était de 3-2 en faveur des Jurassiens et c’était fort logique… oui, mais voilà, le navire a tangué dès les premières secondes de la dernière période, avant de complètement sombrer. Une erreur de Thomas Thiry à la relance pour le 3-3 aura agi comme un déclic pour les Tessinois. Ces derniers auront aussi profité des pénalités pour forcer la décision. Le gardien des Vouivres Benjamin Conz a notamment été puni (et à deux reprises), tout comme le staff ajoulot pour un « coach challenge » jugé infondé par les arbitres.

Cette rencontre aura donc viré au cauchemar pour la troupe d’un Greg Ireland dont les nombreux changements dans l’effectif avaient pourtant donné satisfaction pendant de longues minutes. Le plaisir d’une offensive virevoltante retrouvée ne masquera en tout cas pas la désillusion d’une équipe à la dérive qui devra rebondir rapidement, faute de quoi la fin de saison régulière sera très longue. /mle

Martin Bergeron, consultant RFJ : « Les étrangers ont beaucoup trop de temps de jeu. »


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