50e du plébiscite : « On ne badine pas avec le patriotisme jurassien »

La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider et la présidente du Gouvernement jurassien ...
50e du plébiscite : « On ne badine pas avec le patriotisme jurassien »

La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider et la présidente du Gouvernement jurassien, Rosalie Beuret Siess, sont revenues dans le Journal de 12h15 sur l’importance du vote du 23 juin 1974 et la place du canton aujourd’hui.

De gauche à droite : Elisabeth Baume-Schneider (conseillère fédérale) et Rosalie Beuret Siess (présidente du Gouvernement jurassien), devant la Cour du Château de Delémont ce dimanche lors du 50e anniversaire du plébiscite du 23 juin 1974. De gauche à droite : Elisabeth Baume-Schneider (conseillère fédérale) et Rosalie Beuret Siess (présidente du Gouvernement jurassien), devant la Cour du Château de Delémont ce dimanche lors du 50e anniversaire du plébiscite du 23 juin 1974.

Alors que les célébrations du 50e anniversaire du vote d’autodétermination du 23 juin 1974 battent leur plein ce dimanche, la conseillère fédérale jurassienne Elisabeth Baume-Schneider et la présidente du Gouvernement jurassien, Rosalie Beuret Siess, sont revenues en direct dans le Journal de 12h15 sur cet anniversaire historique. « Si on est là aujourd’hui, c’est parce qu’on a gagné. Et si l’on a une victoire, on est responsable de la faire fructifier », a déclaré Elisabeth Baume-Schneider. Pour la conseillère fédérale, le Jura a désormais acquis totalement sa place au sein de la Confédération : « La voix du canton du Jura est exactement la même que celle de Zurich ou de Genève et nous n’avons aucunement à en rougir. »

De l’audace et des responsabilités

Pour la présidente de l’exécutif jurassien, il faut profiter de cet anniversaire et de l’accueil de Moutier au 1er janvier 2026 pour « retrouver cette audace et oser les réformes » afin « d’offrir un canton qui donne envie ». Rosalie Beuret Siess rappelle qu’avec la liberté gagnée de haute lutte le 23 juin 1974, « vient tout un volet de responsabilités ». Avec des élus dans les deux Chambres fédérales, une conseillère fédérale et des ministres à la tête de conférences intercantonales, le Jura est « là où les choses se décident », a rappelé Elisabeth Baume-Schneider. « C’est une responsabilité qu’on n’aurait jamais eue sans ce vote d’autodétermination. Il ne faut pas le négliger : on ne badine pas avec le patriotisme jurassien. »

Rosalie Beuret Siess et Elisabeth Baume-Schneider ont expliqué avoir été marquées par la cérémonie officielle qui accueillait autorités et des invités « du plus modeste au rock le plus vaillant du patriotisme » et ont encore loué « la ferveur des Jurassiennes et des Jurassiens ». /gtr-rch


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