Jubilé d’importance pour la maternité de l’hôpital de St-Imier. La structure fêtait ses 90 ans ce week-end. Depuis 1934, il y a eu entre huit et dix mille naissances dans ce lieu qui s’est bien transformé au fil des ans.
Elle en a vu défiler des nouveau-nés, la maternité de St-Imier fêtait ses 90 ans ce week-end. Au menu des portes ouvertes samedi : visite des salles d’accouchement, ainsi que de tout le service, un atelier d’aromathérapie et surtout des échanges avec le personnel. En presque un siècle, la maternité a vu naître entre huit et dix mille enfants. Depuis 1934, le service s’est métamorphosé, mais également la société. « Les pratiques et les mentalités ont beaucoup évolué, par exemple avant, on séparait assez vite la mère et l’enfant après l’accouchement, aujourd’hui on tend à faire l’inverse », confie Astrid Aubin, sage-femme, cheffe de l’unité obstétrique et gynécologie de l’hôpital de St-Imier. Ici, le lien entre parents et enfant est spécialement soigné. « Il y a plusieurs siècles, les femmes accouchaient parfois seules », poursuit-elle.
Astrid Aubin : « Avant, la maternité en elle-même n'existait pas. »
La technologie, les techniques médicales et les connaissances ont aussi passé par là. D’ailleurs, grâce au monitoring fœtal, un dispositif de surveillance à distance, les sage-femmes n’ont plus besoin de venir sans arrêt contrôler où en est le travail lors d’un accouchement. « La femme et son conjoint, ou la personne qui l’accompagne peuvent avoir d’avantage d’intimité », ajoute la cheffe de service.
Un détail esthétique qui n’en est pas un : loin des murs blanc d'il y a près d'un siècle, les salles d'accouchement de St-Imier ont toutes des grandes fresques murales, dont une photo du Chasseral et une autre des Franches-Montagnes, pour aider à la relaxation.
« On avait envie de changer cette façon de voir la salle d'accouchement. »
/jse