La CDS s’inquiète aussi de la suppression de 100 EPT au sein de l’État

Tout comme le SSP Jura, la Coordination des syndicats de la fonction publique jurassienne (CDS) - qui regroupe six syndicats dont le SSP – s’inquiète également de la suppression de 100 EPT dans le personnel de l’État décidée mercredi par le Parlement jurassien. « Supprimer 180'000 heures de travail annuelles impliquera un report de charges ou d’activités (...). La population sera impactée directement sans pour autant savoir comment », expose la CDS dans un communiqué transmis ce jeudi, au lendemain de l’acceptation de la motion du PCSI par le législatif. La coordination des syndicats de la fonction publique jurassienne s’inquiète des conséquences de ces coupes, mais s’étonne aussi du timing de cette décision alors que l’accueil de Moutier, effectif au 1^er janvier 2026, mobilise fortement les fonctionnaires.

Crainte sur les conditions de travail des fonctionnaires pour l’accueil de Moutier

« La population jurassienne comptera 10% d’habitants supplémentaires ce qui engendrera indubitablement une charge de travail supplémentaire pour l’administration cantonale et ses services. Une baisse des EPT, alors que les conséquences de l’arrivée de Moutier sur le personnel et les prestations ne sont pas totalement connues, imposera au Gouvernement de proposer au Parlement des mesures proportionnées, mais qui devront sortir de la logique d’économie proportionnelle par service », estime la CDS qui affirme qu’elle effectuera son rôle de surveillance. Elle veillera notamment « à ne pas reporter d’éventuelles suppressions de postes sur une accumulation d’heures supplémentaires du personnel », alors qu’une récente mesure d’économie impose désormais que les heures supplémentaires du personnel, au-delà de 82h, soient supprimées. /comm-jpi