Le président du PVL Jura a été désigné ce jeudi à Bassecourt pour briguer une place au Gouvernement lors des prochaines élections cantonales. L’agent immobilier de 55 ans trouve ainsi une reconnaissance pour son engagement au sein d’un parti créé il y a cinq ans.
Le président des Vert'libéraux jurassiens Didier Receveur brigue un siège au Gouvernement.
L’assemblée générale des Vert’libéraux a désigné Didier Receveur comme candidat unique lors des élections au Gouvernement du 19 octobre prochain. Une quinzaine de membres et sympathisants du PVL étaient réunis ce jeudi soir à Bassecourt pour accorder leur soutien au natif du village, désormais établi à Courgenay. À 55 ans, Didier Receveur est président des Vert’libéraux jurassiens. Agent immobilier de profession, il pense que « les jeux sont particulièrement ouverts cette année avec la venue de Moutier » et après le retrait de Jacques Gerber et le renoncement de David Eray et Nathalie Barthoulot.
« J’aimerais mettre en avant les thèmes de la transition énergétique et de la mobilité, évidemment, mais aussi parler de l’humain et de l’emploi pour faire baisser le chômage », affirme le candidat au Gouvernement. Il tentera de faire mieux que les 7,5% réalisés par son collègue de parti Alain Beuret lors des élections cantonales de 2020. Même s’il ne figure pas parmi les élus au Parlement (le PVL compte deux députés et deux suppléants), Didier Receveur estime posséder les connaissances requises : « J’ai du réseau jusqu’à l’Assemblée nationale française. » Quant à une entente avec le PCSI, comme c’est le cas actuellement au sein du législatif cantonal, elle ne se profile pas. Le président et candidat avoue qu’il n’y a eu aucune discussion à ce jour.
Didier Receveur : « Il ne faut pas opposer écologie et économie, mais les associer. »
Aux dires du comité des Vert’libéraux, plusieurs personnes s’étaient « mises à disposition du parti » pour le représenter dans la course au Gouvernement. Pour Paul Monnerat député et membre du comité, désigner Didier Receveur était une évidence : « Il a quand même rassemblé du monde depuis la création de ce parti il y a cinq ans. Et il a toujours une très bonne impulsion. »
Paul Monnerat : « Un choix naturel. »
Les Vert’libéraux n’ont pas annoncé les candidats pour le Parlement, car les listes ne sont pas encore complètes. /rce
