Le FC Bassecourt et le FC Courtételle ne sont pas parvenus à passer l’épaule dans cette rencontre de 1re Ligue de football. Ce score vierge 0-0 récompense des défenses solides et compactes et témoigne d'un certain manque de réalisme.
Axel Gester manque une des occasions du FC Bassecourt. (Photo : Georges Henz)
Le FC Bassecourt et le FC Courtételle demeurent au coude-à-coude, jusqu’au bout. Dimanche après-midi, devant environ 800 spectateurs aux Grands-Prés, les deux équipes jurassiennes n’ont pas réussi à se départager au cours d’un match indécis et fermé en 1re Ligue de football qui s'est terminé 0-0. Ce derby a mis aux prises deux défenses très bien en place et disciplinées. Le réalisme a fait défaut de part et d'autre, mais en particulier du côté du FCC qui a dominé les débats. Au classement, les deux formations sont inséparables. Courtételle est 9e avec 35 points, Bassecourt est 10e avec le même nombre de points et un certain confort par rapport à la zone rouge.
Cyril Schwendimann écoeure Dionys Stadelmann
Dès les premières minutes de jeu, Courtételle a pris le jeu à son compte face à un bloc bas des locaux. Les visiteurs ont même bénéficié d’un pénalty à la 11e minute de jeu, pénalty tiré par Dionys Stadelmann et détourné par Cyril Schwendimann. « Je suis vraiment hyper content. Je sens que ça nous garde dans le match », se réjouit le jeune portier qui aura été le grand artisan du point récolté par le FCB. Quelques minutes plus tard, sur coup franc cette fois-ci, Schwendimann gagnait encore son duel face à l’élément offensif du FCC. Si les hommes de François Marque étaient dominateurs, la rencontre demeurait bien terne en matière d’occasions nettes et se disputait plutôt sur un rythme léger. Cohérent, le FC Bassecourt a maintenu un bloc défensif solide et agressif et a essentiellement agi par ruptures. David Neto Dias et Axel Gester auraient même pu trouver le chemin des filets.
Cyril Schwendimann : « Je suis très content. »
Courtételle hausse le ton
Au retour des vestiaires, les ingrédients demeuraient les mêmes, mais le rendu gagnait en consistance. Le FCC a assis sa domination et s’est procuré d’emblée des situations intéressantes. Comme souvent cette saison, le réalisme a toutefois fait défaut. Quentin Specker a notamment manqué son affaire à deux reprises dans la zone de vérité. Et c’est bien au moment où l’ouverture du score de Courtételle semblait être une question de minutes que Bassecourt s’est procuré sa plus grosse occasion du match à l’heure de jeu. Sur un très bon travail de Kenzo Brêchet, Axel Gester s’est trouvé en position idéale mais son tir a heurté le haut de la barre des visiteurs. Loin de se décourager, le FCC est reparti à l’abordage et a tenté de se frayer un passage à travers les lignes défensives compactes du FCB. Sur coup franc, Nathan Ducommun a trouvé à son tour le haut de la barre de la cage adverse. Dans l’emballage final, son frère Jérémie a manqué une occasion franche de ramener trois points à Courtételle.
L'attaquant de Courtételle Quentin Specker défie le défenseur de Bassecourt Pierre Tendon. (Photo : Georges Henz)
Satisfaction d’un côté, déception de l’autre
Au regard de la physionomie de la rencontre, le FC Bassecourt peut et doit se satisfaire de ce point récolté de haute lutte. Privés de leur maître à jouer Siyar Batgi (ndlr : fin de saison possible à cause d’une hernie discale), les hommes de Lulzim Hushi ont été empruntés dans la construction du jeu. Ils ont toutefois tenu et leur solidarité est à louer : « On est contents avec un point. On sait se battre et on essaie de faire le dos rond », soutient l’homme fort des Grands-Prés. Son vis-à-vis n’a pas tenu le même discours. Déçu et même marqué par ce huitième (!) 0-0 de l’exercice, François Marque nourrissait de gros regrets : « On a eu beaucoup, beaucoup plus de situations qu’eux », souligne l’entraîneur des « Verts » qui ajoute que son équipe ne serait pas en milieu de tableau si elle était plus efficace. /mle
