Le canton veut faire le lien entre jeunes et entreprises formatrices. Une nouvelle entité vient d’être créée sous l’appellation PROentreprises. Sous l’égide du Service de la formation pour le secondaire II et tertiaire, elle doit répondre aux difficultés que rencontrent actuellement les entreprises à recruter des apprentis, alors que 150 jeunes en fin de formation obligatoire se dirigent vers une solution de transition.
Plus de demande que d’offre
En 2014, une centaine de places d’apprentissage sont restées vacantes. Dans le même temps, 150 jeunes ont opté pour une filière de transition. Le but de cette nouvelle structure est de réduire ce déséquilibre. Un meilleur accompagnement des adolescents qui achèvent leur scolarité obligatoire pourrait leur permettre d’entre plus tôt dans le monde du travail, d’après le chef du Service de la formation pour le secondaire II et tertiaire, Olivier Tschopp.
Fonctionnement
PROentreprises ne sera cependant pas une agence de placement. Alain Flury, qui gérera cette nouvelle entité et en sera l’unique collaborateur, aura pour rôle de faire le joint entre les jeunes et les entreprises formatrices en recherche d’apprentis. Il aura pour partenaires le Centre d’orientation scolaire et professionnelle, le CEJEF, ou encore l’EFEJ. Il sensibilisera aussi les entreprises aux profils des candidats, qui pourraient a priori ne pas répondre à toutes les exigences. Des stages pourront ensuite être effectués, et s’il y a satisfaction, mener à la signature d’un contrat. Le service de la formation pour le secondaire II et tertiaire espère la conclusion de 40 contrats supplémentaires par an. PROentreprises assurera par la suite un suivi tout au long de l’apprentissage.
Financement
PROentreprises ne comptera qu’un seul collaborateur, Alain Flury, ancien cadre dans une entreprise jurassienne. Il aura 5 ans pour relever le défi et montrer l’utilité de cette nouvelle entité. Le budget est de 1 million pour ces 5 années, dont 2/3 sont à charge de la Confédération et 1/3 à charge du canton. Les entreprises n’y contribueront pas. /iqu