Identifier les victimes de catastrophes se révèle souvent être une tâche difficile et délicate, surtout lorsque la catastrophe survient à l’étranger. C’est pourquoi la plupart des pays membres d’Interpol ont mis sur pied des équipes spécialisées dans le travail d’identification. En Suisse, la Disaster Victim Identification Team national existe depuis 2001. Elle s’est présentée à la presse mercredi matin.
La DVI team est régulièrement dépêché sur les lieux de catastrophes à l’étranger afin d’identifier les victimes. Le tsunami en Asie en 2004 et le crash de l’avion de Malaysia Airlines en Ukraine en 2014 font par exemple partie des événements qui ont nécessité son intervention. L’équipe est composée de 300 membres et est constituée de spécialistes de la médecine légale, de dentistes et d’enquêteurs de police. Stefan Blatter, commandant de la police cantonale bernoise en est le directeur stratégique.
Une fois sur les lieux de la catastrophe, le travail des spécialistes consiste à récolter des données sur les corps. L’identification est principalement fondée sur des éléments scientifiques, classés en deux groupes. D’une part les données primaires comme les empreintes, les dents et l’ADN, qui offrent à elles seules un degré de certitude absolue, et d’une autre les données secondaires, comme des constatations d’opérations, des tatouages ou des effets personnels. /mdu