Une dizaine de jours après l’incendie criminel d'une station électrique et d'une éolienne au parc de St-Brais, on ne connaît toujours pas les auteurs de l’attaque. L’enquête se poursuit. Seules trois lettres ont été inscrites sur la station électrique en guise de revendication : FLS.
À défaut de pouvoir révéler la clé de l’énigme, il est possible aujourd’hui d’éliminer deux des pistes évoquées. Ce n'est pas la signature de la Freie Landschaft Schweiz (Paysage Libre Suisse en français), dont le sigle en allemand se résume par FLCH. L'organisation dément et condamne tout acte violent comme celui perpétré à St-Brais.
FLS pourrait aussi faire penser au Fonds Landschaft Schweiz, soit la fondation suisse pour le paysage mais là encore, l'institution est aux antipodes de la guérilla militante. La fondation est présidée par le conseiller national soleurois Kurt Fluri et s’engage, de concert avec les autorités, à favoriser un aménagement harmonieux du paysage en évitant le mitage du territoire.
Seule piste encore crédible : celle d’un nouveau Front de libération de St-Brais à l’image du Front de libération du Jura. C’est dire que les regards se tournent plus que jamais vers le lieu du crime et ses environs. /gwe