Un passé à préserver à Vellerat

Vellerat compte bien cultiver son histoire particulière dans le cadre de la future commune ...
Un passé à préserver à Vellerat

Vellerat compte bien cultiver son histoire particulière dans le cadre de la future commune fusionnée de Courrendlin et pourrait accueillir un musée

Pierre-André Comte Pierre-André Comte entend préserver la mémoire des années de lutte de Vellerat.

Vellerat ne compte pas brader son passé dans la nouvelle commune de Courrendlin. Le village a accepté dimanche en votation populaire de créer une nouvelle entité avec Rebeuvelier et donc Courrendlin qui verra le jour le 1er janvier 2019. Vellerat possède une histoire mouvementée. Le village s’est battu durant plus de 20 ans pour quitter le canton de Berne et rejoindre le Jura, ce qui s’est concrétisé dans les faits le 1er juillet 1996. Vellerat s’était même décrété « Commune libre » lors de ses années de lutte.

Le maire de Vellerat – qui a également présidé le comité de fusion – ne craint pas que ce passé pour le moins singulier se dilue dans la nouvelle commune de Courrendlin. Pierre-André Comte estime même que le mariage avec les deux autres villages pourrait donner l’occasion de mettre davantage en lumière l’histoire de son village. Il a d’ores et déjà lancé l’idée, lors des séances du comité de fusion, de créer « une sorte de Musée de la libération » qui accueillerait les nombreuses archives et autres témoignages conservés par les autorités de Vellerat. Le nouvel espace pourrait se situer dans les actuels locaux de l’administration communale. Les maires des autres villages se sont montrés réceptifs et l’idée a « déclenché la sympathie », précise Pierre-André Comte. Le maire de Vellerat estime donc qu’il serait soutenu s’il prolongeait cette proposition. Pierre-André Comte l’assure toutefois : « Nous ferons absolument tout pour conserver le souvenir de l’engagement de Vellerat en faveur du Jura ».

A noter encore que suite au refus de la fusion à Châtillon, le maire du village, Gérald Marchand, a d’ores et déjà annoncé qu’il ne se représenterait pas aux élections communales de l’automne prochain. A Rossemaison, le maire Francis Meyrat, dont la commune a également refusé la fusion, n'a quant à lui pas encore pris sa décision et reste pour le moment "dans l'incertitude" selon ses mots. /fco


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