Depuis une année, la commune de Tramelan emploie des requérants d’asile afin de lutter contre les plantes envahissantes. « Nous avons une bonne collaboration avec les requérants d’asile », précise Nicolas Rousseil, de la commission de l’environnement de Tramelan.
« Pour nous, c’est bien de sortir, parce que l’on a rien à faire sinon », explique pour sa part Lashkari Rushan Agha, vingt ans. « On est content d’être ensemble et dans la nature ». Laskari Rushan Agha est en Suisse depuis une année et demie et en attente d'une décision suite à sa demande d'asile.
Une plante « nocive »
Mais pour l'instant, c'est l’impatiente globuleuse qui est au milieu de l’attention. Cette plante provient de l’Himalaya et est considérée comme « espèce exotique particulièrement nocive ». Les graines de l’indésirable peuvent être éjectées jusqu’à sept mètres de distance grâce à un mécanisme de catapultage. De plus, elles gardent leur pouvoir de germination durant six ans. Leur pullulation empêche ensuite le rajeunissement des arbres et arbustes.
Situation stable
« La situation sur Tramelan n’est pas jugée critique, c’est pour cette raison que nous ne faisons qu’une action par année », précise encore Nicolas Rousseil. (jore)