Une méthode d’analyse des empreintes de dinosaures, développée par l’Université de Bournemouth en collaboration avec la Paléontologie A16 de l’Office de la culture du Jura, intéresse la police scientifique anglaise
Une méthode d’analyse des traces de dinosaure au service de la police scientifique britannique.
Ce logiciel, du nom de DigTrace, a été développé par l’Université de Bournemouth en Grande-Bretagne en partenariat avec la Paléontologie A16 de l’Office de la culture du Jura. Sur le terrain, les paléontologues ont pu, grâce à lui, identifier deux nouveaux types de traces de dinosaures, le Jurabrontes curtedulensis et le Megalosauripus transjuranicus.
Mais son avenir pourrait être tout autre. Les experts de la police scientifique britannique s’y intéressent. Concrètement, ce logiciel permet de créer un modèle 3D à partir de photographies d’une empreinte de pas, fossile ou actuelle qui peut ensuite être comparé à celui d’une autre empreinte.
Une méthode très précise qui est actuellement testée par la Metropolitan Police de Londres. Celle-ci a développé son propre scanner, appelé TreadFinder, qui permet de recueillir numériquement le motif des semelles de chaussures de suspects. Les images obtenues peuvent être comparées avec les photos des traces de pas d’une scène de crime.
Mais cette méthode peut parfois manquer de précision. L'objectif est maintenant d'associer les deux logiciels. La police disposera ainsi d’un nouvel outil pour confondre les criminels. /comm-rgi