Gabriel Voirol arrive en tête du premier tour de l'élection à la mairie de Porrentruy. Le candidat PLR obtient 956 voix (32,9%) devant le maire sortant PDC Pierre-Arnauld Fueg, qui a recueilli 898 voix (30,9%). Suivent le PS Julien Loichat avec 527 voix (18,2%), le PCSI Philippe Eggertswyler avec 462 voix (15,9%) et enfin le candidat sans parti, Pascal Bedin, avec 60 voix (2,1%).
Gabriel Voirol s'est dit surpris et content du résultat. Sur RFJ, le candidat estime avoir démontré qu'il a la capacité à réunir une large coalition dans la sérénité. Il n'a pas commenté la stratégie pour le second tour, qui reste entre les mains de son parti.
Pour Pierre-Arnauld Fueg, son score est un bon résultat, conforme aux attentes. Le maire sortant estime qu'il doit être analysé en détails, notamment au niveau du report de voix. Pas déçu de ne pas être au premier rang: le score est proportionnellement plus fort qu’en 2012 aux vues du nombre de candidats. L'essentiel est à ses yeux d’être en tête au second tour le 12 novembre. La stratégie sera déterminée dès lundi avec le parti.
Le candidat socialiste Julien Loichat avoue n'être pas pleinement satisfait par son résultat dans la course à la mairie: "il est en deça que ce que j’imaginais. Je finis à la troisième position et j’aurais espéré être moins distancé par les deux premiers". Reste que l'obention de deux sièges au Conseil municipal, dont le sien, donne du baume au coeur de Julien Loichat. Ce dernier n'exclut pas de partir au second tour le 12 novembre: "la décision ne m’appartient pas à moi seul mais également au parti. Quand on voit le score réalisé au Conseil municipal et sans doute au Conseil de Ville, la question mérite de se poser. Je vois mal le 12 novembre les électeurs avoir le choix entre la droite et la droite".
De son côté, Philippe Eggertswyler a d'ores et déjà annoncé qu'il renoncçait à se lancer au second tour le 12 novembre. Il a dit regretter une campagne "faussée", transformée en vote sanction à l'égard de Pierre-Arnauld Fueg, au lieu de faire la part belle aux projets.
Au moment de réagir au micro de Nancy Chapuis, Pascal Bedin, lanterne rouge de ce 1er tour justifie son faible résultat par une réaction de méfiance de la part des électeurs à l'égard du PCSI et de son style direct : "je suis un homme franc, ça ne plaît pas". Mais pas question pour autant d'abandonner la course. Pascal Bedin carresse l'idée de se représenter le 12 novembre: "je peux vous dire que je n’ai pas laissé tomber mes dernières cartes. Ce n’est pas parce que je finis dernier que je ne peux pas faire mieux au second tour." Le sans-parti devra tout de même s'acquitter de 2000 francs de frais pour ce premier tour de scrutin. /gwe