Une association a vu le jour ce jeudi à Lausanne pour lutter contre la disparition des radios et TV en Suisse romande. Elle réunit des élus nationaux et des personnalités romandes, tous opposés à l’initiative No Billag en votation le 4 mars
La mobilisation contre l’initiative No Billag prend de l’ampleur. L’Association contre la disparition des radios et TV a vu le jour ce jeudi. Elle réunit des élus nationaux et des personnalités romandes, déterminés à empêcher l’avènement d’un désert médiatique en Suisse romande.
Pour les adversaires de l’initiative, si le texte devait être adopté par les Suisses le 4 mars prochain, 19 chaines publiques et privées de radio et de télévision seraient touchées en Suisse romande, - dont votre radio. Faute d’appui public, elles seraient vraisemblablement contraintes de mettre la clé sous le paillasson.
Pour le président de l’association, le conseiller national PLR vaudois et syndic de Montreux Laurent Wehrli, il convient de bien lire le texte de l’initiative et ne pas s’arrêter à son titre racoleur:
L’association « Contre la disparition des radios et TV » publiques et privées s’appuie sur des parlementaires fédéraux, mais elle accepte toute personne prête à défendre le service public audiovisuel en Suisse. Le patron du Paléo Festival et syndic de Nyon Daniel Rosselat estime vital, pour la culture, de pouvoir compter sur des médias audiovisuels ancrés dans leur terroir:
Des propos recueillis par Serge Jubin. /sju-gwe