Cinq places seront au concours lundi, jour de la première séance du nouveau Conseil de Ville de Moutier. Un législatif qui penchera nettement du côté de l’Entente jurassienne, forte de 25 sièges sur 41.
Pour son président, Pierre Sauvain, l’Entente veut prendre ses responsabilités, et s’appuyer sur l’élan de la dernière élection pour s’imposer à certains postes-clé de la législature.
L’Entente jurassienne veut ainsi revendiquer la présidence, et deux, voire trois autres sièges. Elle exprime toutefois le souhait de laisser un peu d’air au camp anti-séparatiste.
L’inévitable question de l’appartenance cantonale
Ce jeu de chaises musicales se fait dans contexte particulier pour Moutier : cette législature pourrait être celle du début des négociations en vue d’un transfert dans le Jura, raison pour laquelle les postes de vice-président et de scrutateur pourraient se révéler particulièrement intéressants d’ici quelques années. Pierre Sauvain nous a confié que l’Entente comptait placer au moins l’un de ses représentants à chacun des deux postes de vice-président et de scrutateur. Même si ce tournus reste informel, les personnes choisies pourraient accéder à la présidence ces prochaines années.
L’Entente jurassienne n’a pas précisé si des candidats avaient déjà été choisis. Pour Pierre Sauvain, l’heure est à la répartition des sièges entre les formations politiques. Le choix des personnes se fera ensuite à l’interne des partis.
Du côté anti-séparatiste, l’UDC Patrick Tobler admet que son camp ne peut pas faire grand-chose face à la majorité. Il espère toutefois que l’Entente respectera « une répartition équitable des sièges »./vja