Depuis le début de la crise syrienne il y a 8 ans, le Liban doit composer avec 1,5 million de Syriens fuyant les combats dans leur pays. Cet afflux pose de nombreux défis en termes d’utilisation du sol, de logement, d’emploi et d’école. Notre correspondant parlementaire Jérôme Favre s’est rendu à Beyrouth au mois de janvier. Il y a rencontré le personnel de Caritas Suisse.
Karen Roberts, responsable des projets éducatifs dans la région
Ces déplacés syriens n’ont pas de statut de réfugiés et doivent vivre avec peu, voire pas de revenus. Reportage dans un centre social géré par Caritas Liban, dans un quartier à l’est de Beyrouth :
Chômage et précarité attendent bien souvent les Syriens qui fuient au Liban. Jérôme Favre a rencontré plusieurs déplacés syriens dans la vallée de la Bekaa. Il leur a tendu son micro pour recueillir leur histoire :
De nombreux déplacés syriens doivent se contenter de tentes. Des dizaines de milliers d’entre eux s’établissent dans des campements sauvages ou louent des bouts de terrain. Rencontre avec une famille vivant dans de telles conditions avec Sara Omrane, qui travaille pour Caritas Suisse au Liban :
Les enfants syriens vivent la plus grave crise humanitaire au monde, selon le fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), qui déplore des milliers de morts, de blessés, de handicapés et de traumatisés. Nombre d’entre eux ont fui vers l’Irak, la Jordanie et d’autres pays du Proche-Orient. Reportage à Beyrouth avec Caritas Suisse au Liban :
Selon les Nations Unies, pas moins de 731 000 enfants syriens sont actuellement privés d’école. /jfa-gtr