Le projet de déchèterie régionale de retour

Le SEOD a établi une feuille de route pour la réalisation d’un projet dans le district de Delémont ...
Le projet de déchèterie régionale de retour

Le SEOD a établi une feuille de route pour la réalisation d’un projet dans le district de Delémont. Les conseils communaux sont appelés à donner leur avis. Le choix du lieu éventuel ne sera abordé que dans un second temps

Le SEOD a présenté jeudi à Courroux une feuille de route concernant le projet de déchèterie régionale. De gauche à droite : Claude Gorrara (secrétaire), Michel Brahier (président du groupe de travail), Yves-Alain Fleury (président ad interim du SEOD) et Ernest Borruat (membre du groupe de travail). Le SEOD a présenté jeudi à Courroux une feuille de route concernant le projet de déchèterie régionale. De gauche à droite : Claude Gorrara (secrétaire), Michel Brahier (président du groupe de travail), Yves-Alain Fleury (président ad interim du SEOD) et Ernest Borruat (membre du groupe de travail).

Le projet de déchèterie régionale dans le district de Delémont revient sur la table. Le SEOD a présenté jeudi soir une feuille de route avec plusieurs variantes aux maires et conseillers communaux. Ce document a été établi par le groupe de travail constitué en début d’année dernière après le rejet d’un premier projet par le peuple en 2017. Le Syndicat de gestion des déchets de Delémont et environs souhaite fédérer un maximum de communes et ne pas passer le dossier en force.

L’idée du SEOD est de mieux valoriser les déchets recyclables. Avec de grandes quantités, il est plus facile de négocier des prix et donc de réduire les coûts d’élimination. Actuellement, chaque commune fait les choses de son côté et la situation n’est plus tenable, selon le Syndicat de gestion des déchets de Delémont et environs.

 

Trois variantes

Les exécutifs devront d’ici le 22 mars donner leur avis sur la feuille de route qui contient trois variantes à étudier. Dans tous les cas de figure proposés, les écopoints jouent toujours un rôle essentiel. Ils doivent permettre de récolter 90% des déchets et sont garantis dans chaque localité. Pour ce qui ne peut pas être repris dans les écopoints, l’objectif est de réaliser une déchèterie régionale. La première variante prévoit de conserver des déchèteries communales satellites pendant cinq ans maximum pour assurer une transition en douceur. La deuxième propose de maintenir deux déchèteries microrégionales en plus de la principale. Enfin, la dernière variante ressemble au premier projet refusé par le peuple avec une seule déchèterie régionale. Le but est toutefois de respecter le coût par habitant retenu en 2017.

La deuxième option est celle qui a fait le plus parler. L’idée est en effet de garder des déchèteries déjà existantes aujourd’hui. Quant à savoir lesquelles, la question reste un mystère. Certaines personnes présentes à la séance d’information ont souhaité davantage de précisions telles que les critères à remplir pour être pris en compte. Les déchèteries de Vicques et Develier ont notamment été évoquées. Mais pour le président du groupe de travail, Michel Brahier, il est trop tôt de parler de localisation.

En cas de retours favorables des communes, un bureau spécialisé sera mandaté pour analyser chaque variante, en fonction du coût moyen par habitant, du déplacement moyen par habitant et du bilan écologique. L’objectif est aussi de tenir compte des déchèteries existantes et d’étudier les synergies possibles. Le SEOD souhaite que l’assemblée des délégués se prononce sur l’une ou l’autre des variantes d’ici la fin de l’année.

 

Scepticisme de rigueur

Le Syndicat de gestion des déchets de Delémont et environs souhaite donc intégrer les communes au maximum dans le processus de décision. Le scepticisme est toutefois de mise pour la plupart d’entre elles. Les questions ont été nombreuses jeudi soir. Si certains se sont inquiétés de l’avenir des déchèteries existantes, d’autres ont remis en cause l’idée de vouloir centraliser certains déchets, dont les encombrants. La question du coût d’une telle analyse a également été évoquée, tout comme la nécessité d’avoir l’avis du canton avant de lancer l’étude de certaines variantes inutilement.

Le président ad interim du SEOD, Yves-Alain Fleury, nous fait part de son analyse concernant la réaction des participants à la séance d’information : 

/alr


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