Le projet de réaffectation de l’ancienne usine Condor à Courfaivre peut aller de l’avant. Les analyses de pollution des sols, débutées il y a quatre ans, sont terminées. Un ancien atelier de 100m2 et une zone extérieure aux bâtiments devront être assainis, selon les résultats rendus le mois dernier. Cela représente un peu plus du 100e de la surface totale.
Des affectations multiples
Rainier Biétry, originaire de Fregiécourt et nouveau propriétaire de La Petite Rochette à Neuchâtel, détient l’ancienne usine « Condor SA 1893 » depuis 2012. Il envisage maintenant de transformer le site de 10'000m2 et d’y aménager des bureaux, des logements, ou encore des commerces notamment.
Détails du projet avec Rainier Biétry, propriétaire des lieux
Les travaux pourraient débuter dans un an
Rainier Biétry se donne six mois pour définir un plan d'affectation précis des différentes parties de l'ancienne usine et une année pour débuter les travaux. La totalité de la surface pourrait être occupée d'ici cinq ans, selon le propriétaire.
Rainier Biétry : « Dans une année on devrait commencer les rénovations »
Un projet lié au nouveau plan d'aménagement local de Haute-Sorne
L’ancienne usine de cycles se trouve actuellement sur une zone industrielle. Le projet actuel nécessiterait la transformation en zone mixte, comme l’explique Rainier Biétry. La transformation de la zone industrielle en zone mixte pourrait être intégrée au nouveau plan d’aménagement local, actuellement discuté à Haute-Sorne. « La demande doit venir du propriétaire », explique Gérard Ruch, conseiller communal à Haute-Sorne en charge de l'urbanisme. Le changement d'affectation devra être accepté en votation populaire. La commune s’est dite « favorable » au projet de réaffectation de l’usine.
Une partie des locaux de l'ancienne usine déjà occupée
Certains locaux de Courfaivre sont déjà occupés aujourd'hui par quinze locataires. Dix locataires occupent les locaux du site de la route de Porrentruy à Delémont. « Le site de Delémont n'est pas une priorité. Il pourrait être assaini puis vendu », conclut Rainier Biétry. /mmi