C’était une descente aux Enfers que proposait le mouvement jurassien Grève du climat. Samedi matin, une soixantaine de personnes sont partis de Saignelégier pour atteindre à pied les Enfers. Cette journée nationale de manifestations décentralisées devait mettre en avant les problématiques des sols et des écosystèmes. C’était donc au tour des campagnes de se mobiliser pour le climat.
Sophie Légeret, membre du mouvement Grève du climat.
Un couple d’agriculteurs avait mis à disposition un champ pour accueillir les manifestants aux Enfers. A cette occasion, ils ont pris la parole relevant leur crainte pour l’avenir de la planète et la nécessité d’agir. L’exploitation agricole de Marion et Georges Brahier est sur la voie de la reconversion biologique. Parmi les manifestants, des familles ont fait le déplacement pour sensibiliser le monde aux problèmes climatiques. De nombreux jeunes, qui ont lancé le mouvement ce printemps, étaient à nouveau présents aux Franches-Montagnes munis de pancartes, sur lesquels on pouvait par exemple lire : « les calottes sont cuites », « phoque le réchauffement climatique », « ne rien faire, ça coûtera plus cher », ou encore « mais où sont les neiges d’antan ». /ncp