D'un point de vue immobilier, ça bouge à Boncourt. Pourtant, la commune a l’un des taux de logements vacants les plus élevés du canton. Selon le maire, c’est tout le « paradoxe de la commune frontalière ». Lionel Maître relève que de nombreux bâtiments nécessitent d’importantes rénovations, certains seraient même « à raser ». Mais les logements de qualité manquent à l’appel. Jeudi soir, en assemblée communale, les autorités veulent discuter d’une politique foncière et immobilière. En parallèle, un projet de douze maisonnettes vient d’obtenir le permis de construire. De 100 m2, ces logements seront mis à la vente pour environ 300'000 francs, ce qui, selon une agence immobilière, est le prix que seraient prêts à dépenser de futurs acquéreurs sur Boncourt. /ncp