Sorte d'Almanach moderne, ce nouveau journal paraît pour la première fois lundi. Les lecteurs y trouveront des articles sur la nature ou le développement personnel, ainsi qu’un agenda et des adresses d’artisans
« L’éveilleur » paraît pour la première fois lundi. Il s’agit d’un « Grimag », un journal à la frontière entre magazine et grimoire. Pour faire opérer la magie, trois passionnées de la région : Sandra Rohrbach, de Monible, qui est aussi l’organisatrice du salon Terr-animale à Saignelégier, Claire Farine de Tramelan et Fanny De Sloovere de Courchapoix. Probablement sorcières dans une autre vie, selon l’une d’elles…
Nouvel Almanach
La formule de ce « Grimag » consiste en des articles sur la nature ou le développement personnel, des interviews de personnalités de la région, mais aussi un carnet d’adresse des artisans et petits commerces de l’Arc jurassien ainsi qu’un agenda. La recette d’un Alamanach moderne en somme.
Sandra Rohrbach explique comment l’idée est venue de créer un magazine :
Un « éveilleur » à chaque saison
Le journal sortira du chaudron quatre fois par année, à raison d’une fois par saison. Un tirage de 350 exemplaires est prévu pour le premier numéro, qui sera envoyé aux abonnés (environ 150 pour l’instant) et également distribué dans certains commerces et cabinets sous forme de dépôt-vente. Côté finances, l’impression du premier titre a pu être entièrement assurée grâce aux abonnements et aux annonceurs, comme l’explique Sandra Rohrbach :
A noter que les trois rédactrices travaillent bénévolement. Quant à savoir pourquoi une édition papier, alors qu’une version numérique serait moins coûteuse, Sandra Rohrbach explique qu’elle souhaitait un format « qu’on peut avoir dans ses mains ».
Charmer les lecteurs de l’Arc jurassien
« L’éveilleur » traitera de sujets qui touchent le Jura, le Jura bernois et Neuchâtel. « On est très, très attachées à notre région », explique Sandra Rohrbach. Les lecteurs visés sont donc ceux de l’Arc jurassien, passionnés de nature et d’artisanat comme les trois fondatrices du journal, mais elles espèrent toucher un maximum de monde et « éveiller les consciences ». Un but qui peut sembler mystique, « d’où le terme grimoire », sourit Sandra Rohrbach. /cbe