C’est une Scheulte apaisée qui traverse la commune de Val Terbi. Le cours d’eau a désormais plus de place pour s’étendre dans le village de Vicques, alors que d’importants travaux ont lieu depuis un an autour du pont de Recolaine.
Le bureau de conseiller qui s’occupe du projet est venu informer le législatif de Val Terbi qui était réuni en assemblée ce mardi soir. Il a lui a présenté l’état des travaux.
Denis Moritz, conseiller auprès de la commune : « L’ancien pont de Recolaine était l’un des points faibles de la lutte contre les crues »
Le montant investi dans ce projet est essentiellement à la charge du canton du Jura et de la Confédération. La commune de Val Terbi devra s’acquitter d’un peu plus de 10% des 5’5 millions de francs prévus par le montant d’investissement. Les travaux dans ce secteur devraient être terminés à l'automne.
Le Conseil général ne veut pas de suppléants
Il s’agissait surtout d’un dépoussiérage, et pourtant, le Conseil général de Val Terbi a été divisé au moment de valider son nouveau règlement. Le texte a été accepté à l’unanimité ce mardi soir…sauf un point qui a suscité le débat : celui de l’introduction de députés suppléants. La commune fusionnée compte actuellement 23 élus au législatif, et ne les autorise pas à se faire remplacer comme c’est le cas dans d’autres communes ou au Parlement cantonal. Cela ne changera pas, puisque les élus ont rejeté cette modification par 12 voix contre 10.
Le Conseil communal s’opposait à l’introduction de suppléants, en estimant que cela risquait d’entrainer des coûts supplémentaires. Il a été suivi par Michel Darbellay (CoVal) : qui craignait que les suppléants se découragent s’ils ne siègent pas, ou que les élus soient tentés par l’absentéisme. De son côté, Jean-Baptise Maître, (VT Ensemble) a balayé cette idée en invoquant son expérience comme secrétaire du Parlement jurassien. L’élu a aussi rappelé que le fait d’avoir des suppléants était une assurance de plus de pouvoir atteindre le quorum, indispensable au vote. /vja