La nouvelle association franco-suisse « Bien Bel Itinéraire » a mis sur pied un circuit en itinérance en vélo entre Belfort et Courcelon. Principalement destinée aux familles, l’offre allie mobilité douce et activités basées sur les trésors régionaux
Le vélo sera roi sur le parcours proposé entre Belfort et Courcelon (photo : archives).
La petite reine mise à l’honneur entre la France et la Suisse. Une nouvelle activité alliant mobilité douce et visites et activités diverses sera disponible dès le mois d’avril. La nouvelle association franco-suisse « Bien Bel Itinéraire » a présenté vendredi matin depuis la gare de Delle via une visio conférence le circuit itinérant de 6 jours et 5 nuits réalisable en vélo entre Belfort et Courcelon. Au programme, du sport, avec des tronçons quotidiens entre 20km et 35km, et des activités basées autour des spécificités des régions traversées. Cette offre de cyclotourisme est principalement destinée aux familles.
Le cyclotourisme connaît un véritable engouement
Selon le coprésident de l’association franco-suisse « Bien Bel Itinéraire », Gabriel Schenk, le cyclotourisme rencontre actuellement un fort succès et peut encore être amené à se développer.
Gabriel Schenk : « Le cyclotourisme a le vent en poupe, encore plus avec cette période de pandémie. »
Gabriel Schenk relève qu’il existe plusieurs types de cyclotouristes : ceux en autonomie et ceux qui ont besoin d’un cadre plus sécurisant, comme les familles par exemple. L’offre proposée est complémentaire à l'itinéraire cyclable Francovélosuisse entre Belfort et Porrentruy : « On n’a pas pour ambition de détruire ce qui a été fait mais on veut le faire vivre au travers notre projet », s’exclame Gabriel Schenk.
La ligne Bienne-Belfort comme élément déclencheur
L’offre d'éco-tourisme doux émane de plusieurs constats, dont celui de la sous-utilisation de la ligne ferroviaire Bienne-Belfort. Il y avait donc une volonté de la part de l’association « Bien Bel Itinéraire » de mieux faire vivre cette ligne et de mieux se l’approprier : « On jouit de merveilleux outils, comme la ligne de train Bienne-Belfort et la piste cyclable Francovélosuisse », relève Gabriel Schenk. Le train sera utilisé pour ramener les cyclistes sur leur lieu de départ ainsi que pour éviter les passages les plus ardus du parcours, comme le col des Rangiers.
Une offre à étoffer
Gabriel Schenk explique que l’objectif de créer une association était d’avoir une entité juridique, dans le but de pouvoir obtenir des subventions des deux pays notamment. Il souligne qu’à l’avenir, le but serait de s’agrandir et pourquoi pas de pouvoir se raccrocher aux différentes pistes cyclables nationales existantes, en Suisse et en France. Il annonce la couleur : « On est parti petit mais on souhaite pouvoir étoffer notre offre ». /ech
