En plus des six objets fédéraux et cantonaux, les citoyens de la commune fusionnée devront se prononcer sur un objet communal le 13 juin. Les citoyens statueront sur un crédit de 8,5 millions de francs pour la première partie d'une projet de réalisation d'un nouveau complexe scolaire sur le site de Courrendlin. L'ensemble du concept est devisé à 12,5 millions de francs. La seconde étape sera réalisée ultérieurement, pour autant que les finances communales le permettent.
Environ 400 élèves de primaire et secondaire fréquentent les deux bâtiments actuels, mais ils y sont à l'étroit. La commune limitrophe de Delémont vit une montée démographique. Si l’école de Rebeuvelier restera ouverte, avec deux à trois classes, les projections prévoient que jusqu'à 600 élèves occuperont le site de Courrendlin à l’avenir, note le maire Joël Burkhalter. Mais l'espace fait déjà défaut, selon le directeur des écoles primaire et secondaire Jacques Widmer. Au point que des containers adaptés y servent de salles de classe depuis quelques années maintenant. Il souhaite une situation durable et pérenne.
Jacques Widmer : « Nous utilisons par exemple la salle des maîtres de primaire comme salle de classe »
Si un « oui » sort des urnes, les travaux seront menés petit à petit. Deux bâtiments compléteront les deux existants.
Le premier coup de pioche est prévu cet hiver. Un nouveau bâtiment sortira de terre pour accueillir des élèves fin 2022 d'après les projections. Afin de ne pas trop engager d’argent d’un coup, la commune prévoit que la deuxième phase se réalise plus tard. D’ici 3 à 5 ans, les travaux devraient commencer pour voir naître les nouvelles salles d’école enfantine, la salle des maîtres de primaire, des locaux pour l’UAPE, d'autres pour les devoirs surveillés et une cantine.
Joël Burkhalter: « Il nous manque de la place »
La décision de séparer ce chantier en deux phases tient aussi du fait que la commune a d’autres projets coûteux sur la planche, tels que la traversée de Courrendlin ou la réfection des berges de la Birse. En mars, la population a accepté l'augmentation de la quotité d'impôts pour rendre possibles ces divers projets qui se dessinent dans la commune. Pour le maire et le directeur, il s'agissait d'un signe encourageant avant la votation sur le crédit. /cka