Les grenouilles et autres crapauds ont désormais un passage sûr pour migrer entre Coeuve et Damphreux. Ce printemps ont pris fin les travaux d’un crapauduc de 500 mètres, composé de huit tunnels sous la route principale. Une étude a été menée pour juger de l’efficacité de cet ouvrage, estimé à 700'000 francs et financé en grande majorité par la Confédération. Le rapport vient de parvenir au Service cantonal des infrastructures. Le document confirme l’utilisation de cet ouvrage. Ainsi plus d’un millier de batraciens l’ont emprunté ce printemps. C’est un chiffre identique à l’année précédente, mais largement inférieur à la moyenne des quinze dernières années. Une amélioration devra être apporté du côté de Coeuve, puisqu’une centaine de batraciens y sont restés bloqués. Un nouveau contrôle sera effectué dans cinq ans.
Fini les relevés manuels
Les années précédentes, des filets étaient dressés dès le début de la migration et du personnel du Service des infrastructures venait quotidiennement relever les batraciens pour les transporter de l’autre côté de la route. Edouard Roth, le responsable des compensations écologiques de l’A16, a souvent mené cette tâche à bien. Désormais c’est de l’histoire ancienne. Le collaborateur du Service des infrastructure ajoute que les batraciens sont aussi en sécurité au retour des étangs, puisque cette migration s’échelonne sur plusieurs mois. /ncp