La nouvelle navette entre la gare et la vieille ville de Delémont a transporté ce lundi ses premiers passagers, dont le conseil communal qui y voit un atout pour le commerce et l’écologie
D'une capacité de vingt places, la navette relie la gare à la vieille ville avant de revenir par le Ticle et le secteur Bellevoie.
De la gare en vieille ville de Delémont en quelques minutes, et sans avoir à suer en grimpant le Cras des Moulins. La nouvelle navette MOBIJU a transporté ce lundi ses premiers passagers à l’occasion de l’entrée en vigueur du nouvel horaire, dont les membres du conseil communal delémontain qui s’est offert une petite virée inaugurale. Elle relie la gare à la vieille ville en desservant une dizaine de points d’intérêts, dont le Théâtre du Jura, le Ticle ou encore la basse ville. Rapide, gratuite jusqu’à fin janvier et bientôt 100% électrique, la navette est faite pour séduire. Le maire de Delémont espère qu’elle redonnera un coup de fouet aux commerces de la vieille ville. « C’est une volonté de permettre à la population de se déplacer facilement, pour aller en vieille ville ou à l’inverse descendre à la gare. La preuve, ce matin déjà une résidente d’un home près de la gare a profité de cette navette pour venir faire ses courses », argumente Damien Chappuis.
Elle permettra aussi aux bus d'être plus efficaces souligne Ernest Borruat
Cette nouvelle « Ligne 3 » peut surtout profiter aux personnes âgées ou à mobilité réduite. Les commerçants espèrent aussi revoir une clientèle pour qui venir en vieille ville était compliqué. « La rotation proposée par la commune avec une navette toutes les 15 minutes ainsi que la localisation des arrêts font vraiment sens pour nous. On y est extrêmement favorable », renchérit le président du Groupement des commerçants de la Vieille Ville de Delémont Pierre-Nicolas Jakubczak. La volonté est aussi écologique avec l’espoir de diminuer le nombre de voitures en vieille ville. « Cela va y contribuer. Le but est que les gens stationnent dans une partie de la ville où il y a un parking souterrain puis empruntent la navette. On espère atteindre cet objectif, d’autant plus en été quand il y a davantage de CO2 », relève Ernest Borruat, conseiller communal en charge de l’urbanisme et de l’environnement. La navette électrique, pas encore livrée, arrivera en février prochain. Le prix est censé rester attractif : 1 franc pour une heure quelque soit le nombre de trajets, 2 francs pour la journée. /jpi-vja
Une dizaine de points d'intérêts sont desservis.
