Les 5 hectares de cultures de Thomas Stettler ont été en grande partie couchés par la pluie et le vent qui se sont abattus sur la région mercredi en fin de journée. L’agriculteur de Courroux évoque 50% de perte
Quelques tiges ont résisté à l'orage mais la majeure partie du champ de Thomas Stettler est couchée.
« Peut-être que j’ai trop insisté en demandant de l’eau au bon dieu ». C’est par cette boutade que Thomas Stettler tente de relativiser les dégâts provoqués par l’orage sur ses cultures. L’agriculteur de Courroux a vu de fortes pluies et des rafales de vent s’abattre sur ses 5 hectares de maïs, situés à Soyhières, mercredi en fin de journée. « On a eu un déluge jamais vu jusqu’à présent. Le champ est plat. C’est un désastre », relate-t-il devant l’une de ses parcelles, lui qui exploite son domaine depuis plus de 30 ans. Pour démontrer la force de l’orage, il nous montre « des arbres totalement sains cassés par le poids de la pluie sur le feuillage ».
Thomas Stettler n’avait jamais vu un tel orage s’abattre sur ses terres
L'orage a aussi touché des arbres à proximité des terres de Thomas Stettler.
L’espoir de récolter 50% des cultures
Les 5 hectares de maïs de l’agriculteur ont été fortement touchés. Les tiges se sont couchées. 10% sont cassées, selon Thomas Stettler. « Si le 50% arrive dans les silos cet automne, on va être content », dit-il. L’agriculteur a relevé un cumul de 50 litres d’eau sur l’épisode de mercredi, dont 37 tombés en l’espace de 20’. Refusant de se plaindre, il se montre plutôt philosophe : « Quand on demande de la pluie, parfois il en vient trop. On est content d’avoir eu de l’eau, on aurait pu avoir de la grêle et la situation aurait été pire ».
Cet orage s’est aussi attaqué à ses balles de paille. Il en a déplacé plusieurs sur quelques centaines de mètres, occasionnant des images plutôt cocasses. Des balles se sont ainsi retrouvées au beau milieu d’un champ de betteraves. /msc
Cette balle de paille a dévalé plusieurs centaines de mètres depuis le champ situé en bordure de forêt.
