En ce 26 juillet, le village a célébré la mère de la Vierge-Marie, comme tous les ans. Une messe était organisée pour l’occasion. Ancienne habitante du village, Jacinthe Jeannerat raconte l’histoire de cette tradition, et assure qu’elle persiste encore
Il est 10h. A Montenol, les cloches de la chapelle se mettent à carillonner grâce à la force d’un seul homme, tirant la corde à mains nues.
En ce 26 juillet, tout le village s’est rassemblé pour célébrer la femme qui a donné son nom à la petite église : Sainte-Anne. La mère de la Vierge Marie selon la Bible est louée à travers chants et prières.
Au milieu des croyants se trouve Jacinthe Jeannerat, qui a habité le village pendant 26 ans et a contribué à le vitaliser grâce à l’association DynaMontenol. Elle raconte l’histoire de cette tradition, elle qui n’a loupé « qu’une ou deux des messes célébrées en l’honneur de Sainte-Anne ».
« Que ce soit un lundi ou un jeudi, c'est dimanche »
Sur la place située devant la chapelle, des bancs ont été installés pour accueillir tout ce petit monde. La Sainte-Anne est une fête reconnue dans la région, et une tradition qui perdure tant bien que mal selon Jacinthe Jeannerat.
Moins de retrouvailles, mais un village toujours en fête
Alors que le prêtre termine sa cérémonie, les habitants se lèvent et se retrouvent ensemble pour continuer la fête. Petits et grands célébreront la Sainte-Anne toute la journée, avant de remettre le couvert l’année prochaine. /eli