Le PCSI de Haute-Sorne bat de l’aile

Le parti a connu un dimanche électoral difficile. Il sera moins représenté qu'aujourd'hui tant ...
Le PCSI de Haute-Sorne bat de l’aile

Le parti a connu un dimanche électoral difficile. Il sera moins représenté qu'aujourd'hui tant au Conseil communal qu’au Conseil général

Blaise Schüll est le chef de groupe du PCSI au Conseil général de Haute-Sorne (photo : archives). Blaise Schüll est le chef de groupe du PCSI au Conseil général de Haute-Sorne (photo : archives).

Le PCSI de Haute-Sorne tire la langue. Il a perdu des sièges tant à l’exécutif qu’au législatif de la commune fusionnée, dimanche, à l’occasion des élections communales. Le parti n’aura plus qu’un représentant au Conseil communal, contre deux, dont le maire aujourd’hui. Pire, le PCSI a perdu trois sièges au Conseil général par rapport à la législature actuelle. Il n’aura plus que quatre représentants au législatif, alors qu’il en compte sept actuellement et que douze de ses membres avaient été élus en 2012.

Plusieurs raisons

Le chef du groupe PCSI au Conseil général Blaise Schüll reconnaît que son parti bat de l’aile à Haute-Sorne. Il l’explique par trois motifs en particulier : d’une part, le PCSI manque d’une réelle organisation à Haute-Sorne, lui qui n’a pas de véritable chef de file et qui a perdu Jean-Luc Portmann, sa figure emblématique. D’autre part, deux autres membres influents du parti ont décidé de ne pas se représenter lors de ces élections, le maire sortant Jean-Bernard Vallat et la conseillère communale Géraldine Beuchat. Enfin, l’absence d’un candidat pour la mairie a porté préjudice au PCSI, selon Blaise Schüll, qui souligne que « s’il y a quelqu’un tout en haut, il y a une plus forte dynamique pour le parti ». Mais l’ancien policier aujourd’hui retraité n’a aucun regret, car il estime que le PCSI n’avait pas le candidat avec le « gabarit » adéquat.

Blaise Schüll : « On a des anciens qui sont fâchés »

Ne pas tout jeter

Blaise Schüll – qui se retirera d’ailleurs de la politique communale après la législature en cours – tient à rassurer. Selon lui, la dynamique de ces élections a été plutôt bonne et les échanges riches parmi les membres du PCSI. Toutefois, le chef de groupe est bien conscient de la tâche qui attend son parti si ce dernier entend retrouver son lustre d’antan : « Il y a un travail de titan », souligne Blaise Schüll qui demeure toutefois confiant pour la suite. /mle


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