ProSam, pour briser les tabous autour de la santé mentale

L'association ProSam a été créée par cinq jeunes Romands, bien décidés à déconstruire les clichés ...
ProSam, pour briser les tabous autour de la santé mentale

L'association ProSam a été créée par cinq jeunes Romands, bien décidés à déconstruire les clichés autour de la santé mentale

ProSam souhaite déstigmatiser la santé mentale, montrer que le rétablissement est possible et encourager la recherche de soutien (image : Pixabay). ProSam souhaite déstigmatiser la santé mentale, montrer que le rétablissement est possible et encourager la recherche de soutien (image : Pixabay).

Cinq jeunes romands se sont réunis au début de l'année pour créer une association dédiée à la santé mentale. ProSam veut permettre le dialogue, vulgariser l'information mais aussi briser les tabous qui existent encore autour de la santé mentale. Des expositions sont prévues en Suisse romande, afin de présenter leur travail, mais aussi pour encourager la discussion autour de ce thème.


Un sujet du quotidien

Les membres de ProSam décrivent la santé mentale comme un « continuum sur lequel chaque individu navigue au fil des périodes de la vie ». « C’est important d’en faire un sujet du quotidien, et pas juste un sujet dont on parle quand on va très mal », déclare Maé Biedermann, secrétaire de l'association. De récents chiffres publiés par l'Office fédéral de la santé démontrent qu'entre 2020 et 2021, les hospitalisations pour troubles mentaux a bondi de 26% chez les filles de 10 à 24 ans. Pour Maé Biedermann, la crise Covid, la Guerre en Ukraine et l'éco-anxiété sont des facteurs aggravants... mais le Jurassien estime aussi que la parole se libère et qu'aujourd'hui, les filles et les femmes osent davantage exprimer ce qu'elles vivent et ressentent. « Chez les hommes, c’est moins accepté de parler de ces sujets là… or, quand on est prêt à se livrer et que c’est socialement accepté d’en parler, ça mène plus facilement à des consultations. »

« On s’adresse à tout le monde mais on fait un focus sur les jeunes, parce qu’on a remarqué une prévalence du mal-être psychique chez eux » 

Pour son premier projet, ProSam a réalisé un court-métrage sur le stress post-traumatique... et la guérison. Le témoignage est alors utilisé comme moyen de prévention et veut favoriser les échanges, en utilisant l’art comme outil d’expression. Le court-métrage sera visible lors d'expositions, d'abord à Fribourg et Lausanne, puis peut-être ailleurs en Suisse romande, si ProSam trouve le soutien escompté. « On pense que la santé mentale n’est pas un sujet qui se comprend facilement… Alors aller à la rencontre du public permet de mieux s’armer et d’avoir plus de ressources », explique Maé Biedermann. Plus d'informations sur ProSam à retrouver ici. /cto


Actualisé le

 

Actualités suivantes

Articles les plus lus