La rivière franco-suisse n'a eu de cesse d'inspirer les artistes. Ancien conservateur du Musée d'art et d'histoire de Neuchâtel, Walter Tschopp parle de cette fascination
Le Doubs a inspiré de nombreux artistes, au fil des siècles. Gustave Courbet, Charles L'Epplatenier, pour n'en citer que quelques uns ; ils ont laissé trainer leurs toiles, leurs pinceaux et leurs pastels au bord de l'eau, afin de rendre compte des méandres de la rivière, de ses couleurs, de ses reflets.
Walter Tschopp, ancien conservateur du Musée d'art et d'histoire de Neuchâtel, a récemment donné une conférence au Musée jurassien d'art et d'histoire (MJAH), à Delémont. Il a parlé de la fascination qu'a exercé le Doubs, « cette rivière mythique », sur les artistes.
« Les premières grandes peintures concernant le Doubs remontent au 17e siècle »
«Il y a 36'000 manières de représenter le Doubs. C’est la richesse de tous les peintres qui ont peint la rivière sur quatre siècles. » Walter Tschopp s'est particulièrement intéressé aux oeuvres de Charles L'Epplatenier, dont les pastels sont exposés jusqu'au 26 février au MJAH : « Il était fou amoureux du Doubs. Il a sillonné la rivière jusqu’en 1946, date de sa mort… Il s’est tué en chutant d’une pente très raide du Doubs. » Walter Tschopp raconte encore que le saut du Doubs a été très souvent peint, et que de nombreux touristes sont venus explorer les lieux après avoir admiré des peintures et autres dessins. /elo-cto