Les organisateurs de la manifestation vadaise sont satisfaits de cette nouvelle édition, qui a accueilli 5'000 visiteurs. Ils disent avoir tout fait pour limiter les déperditions de chaleur, alors que la sobriété énergétique est conseillée
Alors que la bise soufflait et que le froid s'est fait sentir ces derniers jours, il existait un îlot de chaleur en plein coeur de Bassecourt. Au Tropicana Beach Contest, ça sentait la plage, les vacances et l'été. L'événement, qui avait été annulé ces dernières années à cause de la pandémie de coronavirus, a fait son retour jeudi, jusqu'à samedi soir. Plusieurs équipes ont participé au tournoi de beachvolley et plusieurs associations étaient aussi présentes pour récolter des fonds. Au total, 5'000 personnes ont fait le déplacement, selon les organisateurs. Des visiteurs qui ont pu profiter de diverses animations... et de la chaleur.
Bien disposer les installations pour éviter les pertes de chaleur
Oui mais... ces derniers mois, les instances politiques n'ont eu de cesse de rappeler que l'énergie était comptée et qu'elles attendaient de la population plus de sobriété. Les organisateurs du Tropicana assurent avoir réfléchi à la question avant de programmer cette quinzième édition.
Anthony Vuillaume « Ce n'est pas le Tropicana par-dessus tout. On fait au mieux pour limiter notre consommation en essayant de bien structurer notre site »
Selon Anthony Vuillaume, membre du comité, la facture d'électricité pour cette édition du Tropicana augmente de 40%... Les organisateurs assurent n'avoir chauffé la salle qu'en début de journée, « autour de 20 degrés », et avoir laissé ensuite la chaleur humaine faire son oeuvre. Ils ont aussi dit adieu aux tentes en extérieur pour éviter de chauffer un deuxième espace.
Des associations soulagées de pouvoir revenir au Tropicana
Par ailleurs, cinq associations ont participé cette année au Tropicana Beach Contest. Il y avait Inter Agir Jura, le Soutien à l’enfance guatémaltèque, Espoir pour eux, les Ecoles de l’espoir et l’association Congo.Ju. Pour ces organisations, ces dernières années n’ont pas été des plus fructueuses : l’ombre du Covid planant, les événements où elles pouvaient recevoir des dons se faisaient plus rares… voire inexistants. Pour Kasongo Mutombo, responsable de l’association les Ecoles de l’espoir, c’est un soulagement de pouvoir remettre les pieds dans le sable du Tropicana. Il estime que chaque édition du Tropicana lui permet de récolter environ 10'000 francs pour son association.
Kasongo Mutombo : « Pendant ces 3 années de Covid, c’était terrible, on ne pouvait plus faire quoi que ce soit ! »
Christine Chavanne préside quant à elle l’association Congo.Ju, qui répond à plusieurs besoins des populations congolaises. Récemment, un hôpital a pu être inauguré grâce aux dons. Elle parle du Tropicana comme d’un événement incontournable pour faire connaitre son association.
Christine Chavanne « C’est la seule manifestation qui génère autant de gains »
/cto