Boécourt veut garder sa totale indépendance. Le village avait refusé de fusionner avec la commune de Haute-Sorne. Plus d’une décennie plus tard, le maire du village Thierry Bourquard ne regrette pas ce choix et estime que la fusion n’est plus à l’ordre du jour, malgré le fort développement démographique et économique constaté dans la deuxième plus grande commune du canton. Boécourt ne veut pas se cacher derrière sa conquérante voisine, loin s’en faut. La commune entend se développer, tant d’un point de vue démographique que d’un point de vue économique. Thierry Bourquard souligne qu’un projet immobilier avec plusieurs petits immeubles doit voir le jour à l’entrée du village, côté Bassecourt, alors qu’une grande entreprise de Boécourt a prévu de s’agrandir. De plus, une zone consacrée à l’artisanat a ouvert dernièrement. La commune – formée aussi de Séprais et de Montavon – compte un peu moins de 1'000 habitants.
Revoir le trafic
Le développement prévu à Boécourt va nécessiter quelques adaptations dans la circulation qui se fait dans le village. Un plan de circulation sera mis en place pour garantir la sécurité dans les rues du village, car un afflux important de véhicules est attendu prochainement. Thierry Bourquard souligne encore qu’il n’y a pas de projet d’habitat ou d’entreprise sur le territoire de Séprais et de Montavon. « Dans ces deux hameaux, on est dans la préservation du paysage », affirme-t-il. /mle