Après le vote de principe du 12 mars, les autorités communales se sont réunies pour discuter de l’avenir de leurs écoliers après le transfert de Moutier. Perrefitte et Belprahon se retirent définitivement du projet
Les communes qui ont voté oui au modèle « Grandval » affirment
ne pas fermer la porte à la variante prévôtoise. (Photo : archives)
Perrefitte et Belprahon se retirent définitivement de la réflexion autour d'une école secondaire à Grandval après le transfert de Moutier. C'est ce qu'a communiqué ce mercredi le conseil intercommunal du Grand Val. Les membres de la CIGV se sont réunis lundi dernier pour discuter des résultats du vote de principe du 12 mars. Pour rappel, cinq communes sur huit avaient approuvé la solution d’une école secondaire à Grandval lors de ce scrutin. Mais au total, une très courte majorité d’habitants s’étaient prononcés contre le projet et pour maintenir les élèves à Moutier.
Celles qui ont voté oui ne ferment donc pas la porte à la variante prévôtoise mais elles demandent encore des réponses et des garanties de la part du canton pour la création d’une école à Grandval. Si Berne estime que le projet pour les cinq communes favorables est viable et a des conditions raisonnables pour celles-ci, alors elles pourraient envisager de quand même engager le processus, en dépit du refus des trois autres communes.
Crémines, elle, annonce prendre acte du refus de ses citoyens de rejoindre ce processus. Mais comme elle est géographiquement plus proche de Grandval que de Moutier, elle préfère ne pas encore prendre de décision définitive.
C’est fini pour Perrefitte
De leur côté, les communes de Belprahon et Perrefitte ont décidé de suivre les préférences de la population et ont d’ores et déjà décidé de ne pas adhérer à la solution « Grandval ».
« Nous nous arrêtons là dans le processus », a indiqué au Journal du Jura Virginie Heyer, maire de Perrefitte. Elle souhaite que l’expert mandaté par le canton de Berne pour esquisser des solutions, Aldo Dalla Piazza, poursuive son travail dans le cadre d’une convention intercantonale. En outre, elle aimerait que les promesses du Jura soient mises par écrit, comme celles de renoncer à l’examen pour le passage de la primaire à la secondaire I, comme cela se fait dans le Jura, et de permettre aux élèves de 11H d’effectuer leur année au gymnase bilingue à Bienne.
Une fois qu’il aura reçu des réponses de la part du canton, le Conseil intercommunal du Grand Val se réunira une nouvelle fois au mois de mai pour plancher sur la suite. /comm-ddc
