La 52e édition de la Danse sur la Doux se vit en musique. La Municipalité de Delémont, qui organise la manifestation en Vieille ville, a mandaté le SAS pour définir une programmation musicale variée et colorée. Selon Pierrick Pasquali, qui s’occupe de la production au SAS, l’affiche se veut celle d’un « mini-festival », avec du rock, du rap, du hip-hop et aussi des DJ : « On a recherché à exprimer ce qu’est le SAS habituellement, tout en s’ouvrant à un public plus large », explique-t-il.
Se montrer et recruter de potentiels bénévoles
L’association culturelle sort ainsi de ses murs et participe pour la première fois à un événement de si grande ampleur organisé par la Municipalité : « On veut montrer qu’on appartient à la ville, qu’on s’investit dans ses activités. Cette Danse sur la Doux, c’est aussi une opportunité pour rencontrer de potentiels bénévoles, qui pourraient rejoindre notre structure », ajoute Pierrick Pasquali. Il s’étonne que le SAS et ses activités soient encore souvent méconnus, notamment auprès de la jeune génération : « Je pense qu’avec le Covid, un fossé s’est créé. J’ai rencontré des jeunes de 18 ans qui ne connaissaient pas le SAS, j’ai trouvé ça assez terrible. »
« Il y a une reconnaissance de la part de la Ville, qui est bénéfique pour nous »
Cette expérience pourrait ouvrir de futures collaborations avec la Ville, d’après Pierrick Pasquali. Quant à cette deuxième soirée de concerts, qui s’annonce ce samedi à la Danse sur la Doux, elle verra se succéder sur scène CVQ, Luterne et Tin Woodman. /cto