La grève féministe s’est emparée de Delémont

Au moins 1’500 personnes ont manifesté en fin d’après-midi dans les rues de la capitale jurassienne ...
La grève féministe s’est emparée de Delémont

Au moins 1’500 personnes ont manifesté en fin d’après-midi dans les rues de la capitale jurassienne pour faire respecter les droits des femmes

Environ 1'500 personnes ont participé au cortège parti en fin d'après-midi de la gare de Delémont. Environ 1'500 personnes ont participé au cortège parti en fin d'après-midi de la gare de Delémont.

Les femmes sont descendues dans la rue ce mercredi dans tout le pays, y compris dans le Jura. La Suisse a vécu ce 14 juin 2023 au rythme de la grève féministe, quatre ans après la dernière mobilisation « violette » qui avait réuni près de 4'000 personnes à Delémont. Le mouvement qui réclame l’égalité entre les femmes et les hommes a rassemblé cette année au moins 1'500 personnes dans la capitale jurassienne. Il avait pour slogan : « Du respect, plus d’argent, plus de temps ! ». Le mouvement demandait notamment une tolérance zéro face au sexisme et au harcèlement sexuel au travail, des horaires de travail compatibles avec les besoins de la famille ou encore l’application de l’égalité salariale.

Dans la région, les différentes actions étaient organisées par le syndicat Unia Transjurane et par l’association interjurassienne grève des femmes. Le principal temps fort était la manifestation qui est partie à 17h de la gare de Delémont pour rejoindre les Jardins du Château.

Le reportage de François Comte dans le cortège: 

Au terme de la manifestation, l’association interjurassienne grève des femmes a tiré le bilan de la journée. Une de ses membres, Jeanne Beuret relève qu’elle s’attendait à une mobilisation moins massive qu’en 2019, mais se dit tout de même satisfaite.

Jeanne Beuret : « La situation actuelle est telle que les gens continuent à avoir peur, les femmes ont peur de témoigner de leur situation professionnelle »

La journée a également été marquée par la présentation des résultats d’un sondage réalisé par Unia Transjurane sur les conditions de travail des femmes dans les entreprises industrielles de la région. L’enquête affirme que 32% des employées ont été victimes ou témoins de harcèlement sexuel sur leur lieu de travail et 44% ont été victimes ou témoins de différences salariales injustifiées par rapport à leurs collègues masculins. /comm-fco


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