Jean-Paul Gschwind : « La politique du consensus en a pris un coup »

Le conseiller national jurassien du Centre vit dès ce lundi sa dernière session au Parlement ...
Jean-Paul Gschwind : « La politique du consensus en a pris un coup »

Le conseiller national jurassien du Centre vit dès ce lundi sa dernière session au Parlement fédéral puisqu'il n'est pas candidat à sa réélection après 12 ans en place. L'heure du bilan, des meilleurs souvenirs aux derniers mois faits de tensions

Jean-Paul Gschwind quitte la Coupole fédérale avec le sentiment du devoir accompli. Jean-Paul Gschwind quitte la Coupole fédérale avec le sentiment du devoir accompli.

Le Parlement fédéral se réunit dès ce lundi à Berne et cette session d’automne s’annonce bien particulière pour Jean-Paul Gschwind. Le Jurassien, conseiller national du Centre, va vivre ses derniers instants sous la Coupole fédérale après 12 ans d’exercice. Il  n’est en effet pas candidat aux prochaines élections fédérales. L’Ajoulot, invité de La Matinale, a dit ressentir « un petit peu d’appréhension mais je suis content de terminer mon mandat avec le sentiment du devoir accompli. Ça fait 30 ans que je fais de la politique, il y a des jeunes derrière qui sont compétents ». A 70 ans, celui qui dit vouloir « laisser la place aux jeunes », retiendra principalement deux moments forts de ses 12 années sous la Coupole : « Le plus beau souvenir c’est le jour de l’assermentation, le premier jour. C’était grandiose. L’autre moment fort c’est l’élection de Madame Baume-Schneider, un moment très émotionnel ».

Un dernier mandat « difficile »

Ces dernières années ont aussi marqué l’élu jurassien : « On a eu la pandémie, une crise énergétique, une crise financière, c’était vraiment dur ». Jean-Paul Gschwind estime que la politique fédérale a changé en une décennie : « Avec l’arrivée des mouvements verts, on va vers une politique de plus en plus intransigeante. La politique du consensus en a pris un coup ». Alors que les élections fédérales se tiennent le 22 octobre, l’ambiance de cette dernière session de la législature sera aussi bien particulière : « Tous ceux qui sont candidats à leur réélection, ils ont peur, ils regardent avant de prendre une décision. Bien souvent, les décisions sont conditionnées par leur réélection, pas leurs convictions », lâche Jean-Paul Gschwind. /mmi


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