Une transition sécuritaire à Moutier

Les autorités prévôtoises entendent mettre en place, avec la police cantonale jurassienne, ...
Une transition sécuritaire à Moutier

Les autorités prévôtoises entendent mettre en place, avec la police cantonale jurassienne, une formule hybride sur la sécurité, ce qui permettrait, éventuellement, de récréer une police municipale

La sécurité assurée par la police à Moutier devrait faite l'objet d'une solution transitoire hybride (photo: archives). La sécurité assurée par la police à Moutier devrait faite l'objet d'une solution transitoire hybride (photo: archives).

Le Conseil municipal de Moutier envisage un régime transitoire hydride pour la sécurité après le transfert de la cité prévôtoise dans le Jura. C’est ce qu’indique l’exécutif en réponse à une interpellation qui a été discutée ce lundi soir lors de la séance du Conseil de ville. Le groupe RPJ, par la voix de Chantal Mérillat, souhaitait connaître la stratégie du Conseil municipal en la matière. Il voulait notamment savoir si l’exécutif entendait recréer un corps de police municipale ou une collaboration avec la police cantonale jurassienne. Le Conseil municipal indique qu’une planification a été convenue en concertation avec la police cantonale jurassienne. Il rappelle, par ailleurs, que le Gouvernement jurassien mène, en parallèle, des réflexions sur la création d’une police unique.

Un régime transitoire hydride est ainsi en cours de négociation pour Moutier. L’idée vise à maintenir un socle sécuritaire solide via un contrat-ressources avec la police cantonale jurassienne - sur le modèle de celui qui fonctionne actuellement avec la police bernoise - et à développer les missions de la police administrative. Le contrat de prestation donnerait également la possibilité de mener des tâches supplémentaires de prévention et de proximité. La solution permettrait de laisser la porte ouverte à la reconstitution d’une police municipale si les autorités jurassiennes sont en mesure d’en garantir la faisabilité à long terme. Concernant la question des amendes d’ordre, le droit jurassien ne permet pas à une société privée de les délivrer. La ville devra donc dénoncer le contrat qui la lie avec une agence de sécurité. La tâche pourra être reprise par des agents formés de la police administrative, moyennant une modification des bases légales jurassiennes. Chantal Mérillat - qui était à l’origine de l’interpellation - s’est déclarée satisfaite de la réponse du Conseil municipal. /fco 


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