Comment reconstruire Notre-Dame de Paris à la main

Reconstruire Notre-Dame de Paris à l’ancienne, c’est possible. Lignum Jura bernois organise ...
Comment reconstruire Notre-Dame de Paris à la main

Reconstruire Notre-Dame de Paris à l’ancienne, c’est possible. Lignum Jura bernois organise ce jeudi soir à Tavannes une conférence sur le sujet. Le fondateur de Charpentiers sans Frontières expliquera comment on peut travailler le bois à la main

L'incendie avait partiellement détruit Notre-Dame de Paris. Elle sera reconstruite selon des méthodes d'époque. (Photo d'archives : Lucie Nuret). L'incendie avait partiellement détruit Notre-Dame de Paris. Elle sera reconstruite selon des méthodes d'époque. (Photo d'archives : Lucie Nuret).

Reconstruire Notre-Dame de Paris est un défi qui soulève bien des questions. Lignum Jura bernois, la faîtière du bois, organise jeudi soir à 18h une conférence sur ce sujet. François Calame, fondateur de Charpentier sans Frontières, viendra présenter les méthodes artisanales de travail du bois. Il rappelle le rôle que l’association joue dans la reconstruction du monument.

Certains voulaient reconstruire la cathédrale de façon moderne, mais l’association internationale était d’un autre avis. Charpentiers sans Frontières avait réalisé une expérience en juillet 2020 : elle avait prouvé qu’il était possible de reconstruire le monument historique avec des méthodes d’origine. Plusieurs suisses étaient impliqués dans ce travail, dont un forgeron de Malleray et un charpentier installé en France.

Charpentiers sans Frontières est une association qui défend le travail artisanal. Ces méthodes ancestrales ne sont plus enseignées dans les écoles de travail du bois. Elles comportent pourtant des avantages techniques : le bois est mieux maitrisé et ne devrait pas se déformer dans la charpente. C’est ce que défend François Calame. Il remarque d’ailleurs que ce travail manuel devient toujours plus populaire.

François Calame reste conscient que cette manière de procéder ne peut pas être généralisée. Mais pour lui, même à plus large échelle, ne pas travailler de façon industrielle est avantageux, notamment sur le plan écologique.

Le fondateur de Charpentier sans Frontière souligne d’ailleurs que l’absence de machines ne signifie pas la simplicité : le travail du bois manuel répond à des exigences précises. Les arbres doivent notamment être coupés en hiver, et taillés quand ils sont encore humides. /jhb


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