Les chômeurs post-BAT ne sont qu’une poignée

Depuis le début des vagues de licenciements, 80 personnes ont quitté le site boncourtois et ...
Les chômeurs post-BAT ne sont qu’une poignée

Depuis le début des vagues de licenciements, 80 personnes ont quitté le site boncourtois et sept d’entre elles se sont inscrites à l’Office régional de placement

L'afflux massif de chômeurs post-BAT ne s'est pas produit. (Photo : archives). L'afflux massif de chômeurs post-BAT ne s'est pas produit. (Photo : archives).

On craignait une arrivée massive de chômeurs après les vagues de licenciements à BAT, il n’en est rien. À l’annonce de la fermeture de British American Tobacco, en fin d’année dernière, les autorités politiques prévoyaient la mise sur pied d’une cellule spéciale à l’ORP. Celle-ci n’a jamais vu le jour. Jusqu’à présent, 80 personnes ont quitté le site de Boncourt après avoir été licenciées, avoir démissionné ou encore avoir pris une pré-retraite négociée dès 55 ans. Mais l’Office régional de placement nous a informé n’avoir enregistré pour le moment que sept inscriptions. Le responsable régional de Syna, Laurent Crevoisier, relativise ce nombre. Il rappelle que les travailleurs frontaliers ne peuvent pas « bénéficier des services de l’ORP ». Le plan social a aussi permis aux employés de profiter de cours professionnels pour retrouver du travail. Le syndicaliste précise aussi que les entreprises ont pris contact avec BAT pour venir débaucher sur le site boncourtois. « Ça a permis à un bon nombre d’employés BAT de pouvoir postuler dans des entreprises qui recherchaient de la main-d’œuvre qualifiée », indique Laurent Crevoisier.

Laurent Crevoisier : « la situation sur le marché actuel a facilité la recherche d’emploi »

Selon les chiffres à disposition du syndicat, environ 150 personnes travaillent encore à BAT. La fermeture du site est annoncée pour fin mars. Les quelques unités qui resteront à Boncourt devraient employer une vingtaine de personnes. Selon Laurent Crevoisier, il sera pertinent de réanalyser ce chiffre d’inscriptions à l’ORP une fois que l’intégralité des collaborateurs aura terminé leur contrat de travail. Une quinzaine de personnes continueront de travailler pour le département logistique et expédition, selon le chargé de communication de BAT, qui précise que « la plus grande vaque de départ physique des employés est à venir ». /ncp


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