Des conditions pas réunies pour tirer le loup

Le Gouvernement jurassien a répondu mercredi matin à deux questions orales concernant le prédateur ...
Des conditions pas réunies pour tirer le loup

Le Gouvernement jurassien a répondu mercredi matin à deux questions orales concernant le prédateur au Parlement. Le ministre David Eray a expliqué que les tirs de régulations sont encadrés par le droit fédéral

Le ministre jurassien de l'environnement, David Eray, a été interrogé sur le loup mercredi au Parlement jurassien. (Photo : Georges Henz/archives) Le ministre jurassien de l'environnement, David Eray, a été interrogé sur le loup mercredi au Parlement jurassien. (Photo : Georges Henz/archives)

Le loup s’invite devant le Parlement jurassien. Trois questions orales ont été posées à ce sujet mercredi matin au Gouvernement après la survenue d’une troisième attaque sur le territoire cantonal le 10 septembre. Des analyses ADN ont déterminé que le prédateur avait tué cinq chèvres à Undervelier. Le député PCSI Vincent Wermeille a notamment demandé à l’exécutif si des tirs de régulation allaient être menés dans le canton du Jura. Le ministre de l’environnement lui a répondu que de telles mesures étaient encadrées par le droit fédéral.

Des discussions sont actuellement en cours pour modifier l’ordonnance en question, selon David Eray. L’idée est de faire passer le nombre de meutes de 33 à 12 en Suisse et de 4 à 2 dans l’Arc jurassien. Le canton du Jura n’est actuellement concerné que par des individus isolés. « Les règles sont définies au niveau fédéral. Il faut qu’il y ait un certain nombre d’animaux de rente tués par le loup pour que le canton puisse donner l’autorisation de régulation de l’individu concerné », a expliqué le ministre. David Eray a souligné que ce seuil n’avait, pour l’instant, pas été atteint dans la région. /alr

La réponse de David Eray 


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