Une rencontre a eu lieu samedi entre des élus suisses et français, afin de discuter de l’avenir du tronçon ferroviaire entre Bienne et Belfort. Si le maintien d’une liaison directe n’est pas à l’ordre du jour, le groupe de travail Convergence 2026 poursuivra ses discussions
Le dialogue va se poursuivre entre le canton du Jura et la région Bourgogne Franche-Comté à propos de la ligne ferroviaire entre Bienne et Belfort. Différents acteurs suisses et français se sont réunis samedi à Belfort, lors d’un forum dédié au tronçon. Plusieurs élus locaux ont participé à la rencontre, ainsi que des personnes décidées à sauver la liaison ferroviaire. Parmi ces parties prenantes à la réunion, le ministre jurassien de l’environnement. David Eray a souligné une volonté de dialogue de part et d’autre de la frontière, même s'il apparait aujourd'hui que la ligne directe entre Bienne et Belfort ne sera pas maintenue. « La ligne directe n’est pas à l’ordre du jour. Par contre, le nouveau modèle envisagé par la Suisse (à savoir avoir des arrêts à Delle) est compris de l’autre côté de la frontière », déclare le ministre jurassien. « La France a aussi compris qu’il fallait mettre une offre en place, pour les clients français, les Franco-suisses, et les clients TGV », ajoute-t-il.
Le groupe de travail Convergence 2026 sera ainsi maintenu, pour mettre en place une nouvelle exploitation ferroviaire. De nouveaux acteurs y sont associés, notamment des élus du Territoire de Belfort, ainsi que des chefs d’entreprises, qui ont un avantage à faire perdurer une liaison entre la Suisse et la France. Il s’agit désormais aussi pour la région Bourgogne Franche-Comté de travailler sur des horaires de train pour 2026. /cto