Il accueillera pour sa deuxième édition une cinquantaine d’artisans, soit quasiment le double de l’année passée, répartis essentiellement sur le Faubourg de France mais aussi aux Halles
Les marchés de Noël jurassiens, ici un artisan à St-Ursanne, prennent de l'ampleur. (Photo : Georges Henz)
À Porrentruy, le marché de St-Martin mi-novembre reste roi, mais le marché de Noël entend bien lui emboîter le pas ! Organisé par l’association bruntrutaine « #2900 J’aime mes pavés », il se tiendra le week-end des 9 et 10 décembre et accueillera une cinquantaine d’artisans sur le Faubourg de France et aux Halles. « On a quasiment doublé le nombre d’artisans dès cette deuxième édition, c’est assez particulier ! Mais ça nous donne de bonnes idées pour la suite et donne encore plus de motivation pour pérenniser cette manifestation », se réjouit le président du comité d’organisation Cédric Gueniat.
Une croissance qui « donne des idées pour la suite »
Le marché de Noël de Porrentruy sera composé à 80% d’artisans régionaux, le reste venant d’autres cantons. La ville comptait l’an dernier deux marchés de Noël, celui du Faubourg et le « marché des Halles » désormais intégré à l’organisation. « Le mariage s’est très bien passé. C’était un peu confidentiel alors c’est bien de pouvoir mettre en lumière ce marché des Halles », souffle Cédric Gueniat. Et le comité d’organisation bruntrutain ne veut pas s’arrêter là puisqu’il a récemment proposé aux marchés de St-Ursanne et Delémont une collaboration pour les années futures afin de mutualiser les moyens. « Cela peut être sur la communication, les contrats d’assurance et d’électricité, la logistique, bien évidemment sur les dates de l’agenda. On a finalement les mêmes besoins et les mêmes problèmes », expose le président de l’association « #2900 J’aime mes pavés ».
Cédric Gueniat : « Des marchés pas concurrentiels mais complémentaires » avec Delémont et St-Ursanne
Avec le marché de St-Ursanne qui se tiendra cette année sur deux week-ends, la féérie de Noël semble prendre de l’ampleur dans le Jura. Au point de concurrencer nos voisins alsaciens et franc-comtois ? « On ne pourra de toute façon pas copier les Alsaciens, car il nous manque les maisons à colombages », s’amuse Cédric Gueniat en reconnaissant qu’il s’agit bien d’une source d’inspiration. « Eux savent le faire depuis des années, nous pouvons aussi faire quelque chose de bien. Nous avons de quoi mettre notre artisanat en avant et nos belles vieilles villes, que ce soit Delémont, St-Ursanne ou Porrentruy ». /jpi
