L’exposition des crèches à Moutier accueillera à nouveau ses visiteurs au Pavillon N16. Elle se déroulera du 2 décembre au 14 janvier dans le bâtiment du Quartier des Laives pour la troisième fois. Selon son fondateur, Giovanni Resta, il n’y a pas assez de place pour pouvoir présenter toutes ses crèches. Il en possède plus de 400, mais ne peut en présenter que 260. La pérennité de l’événement en dépend donc et des discussions pour trouver de nouveaux locaux à Moutier sont en cours avec les autorités prévôtoises.
Une aide « philosophique »
Willy Boivin est membre du comité et s’active dans ces échanges. Il précise que ce qui est demandé, ce n’est pas une aide financière, mais une aide « philosophique ». « On veut pouvoir assurer la pérennité de l’exposition à Moutier », ajoute-t-il. Willy Boivin souligne par ailleurs l’importance pour Moutier de garder cette exposition sur son territoire : « ça apporte économiquement un plus ». Il explique que la notoriété qu’a cette exposition permet d’attirer des visiteurs qui viennent de loin, qui vont ensuite passer une nuitée à Moutier.
Willy Boivin : « Notre objectif, c’est de trouver des locaux pour l’exposition, pour assurer sa pérennité »
Selon, Willy Boivin, trois pistes sont actuellement en train d’être discutées pour accueillir l’exposition. La première serait d’agrandir le Pavillon N16. La deuxième, qui pourrait être mise en place dès l’année prochaine, ce serait de prendre place dans une ancienne usine de Moutier. Et la troisième, ce serait sur un site de DeLuca, mais ce dernier projet prendrait plus de temps à être mis en place. Selon Willy Boivin, une solution devrait être trouvée d’ici le premier semestre 2024.
Une exposition diversifiée
L’exposition attire chaque année près de 4'000 visiteurs de toute l’Europe, selon son fondateur, Giovanni Resta. Et une des forces de son exposition, c’est sa diversité. « C’est la richesse de cette exposition, parce qu’elle n’a pas fini de s’exploiter », explique-t-il. Un de ses regrets, mais qu’il a réussi à transformer en force, c’est le (trop) grand nombre de crèches qu’il possède : « C’est aussi pour ça que chaque année, c’est différent ».
Giovanni Resta : « On a encore 200 crèches qu’on n’a pas pu exposer »
À noter que l’entrée est gratuite et que des activités pour les enfants ont été mises sur pied. Les organisateurs prient les groupes de s’annoncer. /tbu