Le Gouvernement jurassien explique que les études menées dans la région mettent en avant des résultats rassurant concernant la faible présence de polluants éternels (PFAS). Il répond en ce sens à une question écrite de la députée verte Sonia Burri-Schmassmann
Les polluants éternels (PFAS) ne constituent pas un réel problème dans la région pour l’instant. Leur quantité est très faible sur nos sols ou dans nos eaux souterraines. C’est ce qui ressort de la réponse du Gouvernement jurassien à une question écrite de la députée verte au Parlement Sonia Burri-Schmassmann. Même si l’Office de l’environnement ne détient pas de liste exhaustive des sites pollués aux PFAS, des investigations ont été menées sur les sites où une contamination pouvait être attendue. Plusieurs lieux ont été passés à la loupe : des décharges ayant accueilli des déchets d’incendie ou sur lesquelles des feux étaient régulièrement allumés, des anciennes grandes entreprises de galvanoplastie ou encore des sites ayant été la proie d’incendie nécessitant l’utilisation de mousse d’extinction à base de PFAS. Les résultats sont plutôt rassurants dans les analyses des eaux proches de ces sites. En plus, l’enquête auprès des SIS sur l’utilisation des mousses d’extinction a conclu qu’aucun recours important à ces substances n’a eu lieu dans le Jura. Là encore, plutôt positif. Le Gouvernement relève ainsi qu’aucun site contaminé à l’heure actuelle ne nécessite un assainissement, mais il faut les tenir sous surveillance. Dans le cadre de l’observatoire national des sols, trois stations situées à Cornol, Chevenez et St-Ursanne avaient été investiguées. Les résultats ont montré la présence de ces substances en quantité largement inférieure pour induire une pollution des eaux souterraines. /lge