L’horizon s’éclaircit pour des samaritains en manque de ressources

Les sections de notre région ont perdu de nombreux membres ces dernières années, mais la relève ...
L’horizon s’éclaircit pour des samaritains en manque de ressources

Les sections de notre région ont perdu de nombreux membres ces dernières années, mais la relève pointe le bout de son nez

Les effectifs des samaritains de notre région ont considérablement diminué ces dernières années, mais la relève frappe à la porte. (Photo : libre de droits) Les effectifs des samaritains de notre région ont considérablement diminué ces dernières années, mais la relève frappe à la porte. (Photo : libre de droits)

Les samaritains de notre région continuent de chercher des forces vives. L’association Berne Jura (ndlr : qui recense le Jura, le Jura bernois et la région de Bienne) compte environ 200 membres, soit plusieurs dizaines de moins qu’avant la période du Covid. Deux sections sur dix ont d’ailleurs disparu ces dernières années dans notre région. La pandémie a laissé des traces, d’après Marie-Claire Charpilloz, vice-présidente de l’association, alors que les horaires en soirée et le week-end freinent aussi plusieurs bénévoles. Cette situation actuellement tendue a été discutée fin avril lors de l’assemblée des délégués : « De temps en temps, on est obligé de dire à une société de la région qu’on ne peut pas venir », affirme Marie-Claire Charpilloz, qui indique que la situation devrait rester problématique ces prochains mois. Pourtant, les sections trouvent parfois des arrangements entre elles pour « transférer » un ou plusieurs membre(s) le temps d'un week-end.


De l’espoir pour le futur

Marie-Claire Charpilloz reconnaît que le travail bénévole en soirée et le week-end retient parfois des personnes à s’engager au sein des samaritains. Toutefois, la vice-présidente de l’association Berne Jura souligne un intérêt grandissant auprès des jeunes : « Je pense que toutes les sections de la région ont le privilège de voir leur moyenne d’âge qui descend », constate-t-elle. Aussi, les jeunes peuvent se former de leur côté dès l’adolescence et ensuite garnir les rangs des samaritains, ce qui constitue une aubaine, selon Marie-Claire Charpilloz. Cette dernière entrevoit donc des jours meilleurs et plus sereins, même si la charge de travail est de plus en plus conséquente, le nombre de manifestations augmentant dans notre région, d’après la présidente. /mle

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