Une phase de mesures pour le site éolien de la Haute-Borne

Trois mâts sont installés cette semaine sur le territoire qui pourrait accueillir un parc d’éoliennes ...
Une phase de mesures pour le site éolien de la Haute-Borne

Trois mâts sont installés cette semaine sur le territoire qui pourrait accueillir un parc d’éoliennes. Ils doivent notamment permettre d’étudier le vent et l’activité des chauves-souris

Les mâts sont actuellement installés à l'aide d'un hélicoptère. Les mâts sont actuellement installés à l'aide d'un hélicoptère.

Le projet de parc éolien de la Haute-Borne franchit une première étape concrète. Trois mâts de mesures sont en cours d’installation sur un secteur situé sur le territoire des communes de Bourrignon, Delémont, Develier et Pleigne. Ils doivent permettre d’étudier durant une période de 12 à 18 mois le vent et l’activité des chauves-souris par le biais de boîtes qui enregistrent les ultrasons. Pour rappel, les différents partenaires ont signé en février une déclaration d’intention afin de lancer la procédure de plan spécial cantonal en vue de réaliser le parc éolien.


Des mesures pour dimensionner les éoliennes

Les travaux se déroulent à l’aide d’un hélicoptère, sachant que le plus grand poteau atteint près de 100 mètres. Le chef de projet, Guillaume Favre de Thierrens, explique que les différentes mesures permettront d’obtenir un profil des vents représentatif du secteur. « Avec ces éléments, on pourra dimensionner l’éolienne la plus adaptée au site, en fonction aussi du marché des constructeurs. Après, il y a également des hauteurs maximales en ce qui concerne l’aviation civile ou encore les aspects de télécommunication », souligne l’employé de la société ennova SA qui appartient aux Services industriels genevois (SIG).

Guillaume Favre de Thierrens : « On va mesurer l’écoulement des vents jusqu’à 200 mètres de haut »

Pas d’argent des communes

Toute cette phase d’études qui atteint plus d’un million de francs est, en effet, financée par les SIG et non par les communes. « L’intérêt pour une collectivité est qu’avec ce partenariat, les Services industriels genevois assument la totalité de ces investissements jusqu’à la garantie qu’on puisse faire un parc », indique la présidente de la société Parc éolien de la Haute-Borne SA, Murielle Macchi-Berdat.

Murielle Macchi-Berdat : « Ces données nous permettront de planifier la suite du projet »

Si le projet de parc éolien peut effectivement aller de l’avant, plusieurs années d’études et de planification seront encore nécessaires. La première éolienne ne devrait pas voir le jour avant 2030. /alr


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