L’association d’aide aux réfugiés ukrainiens, active dans le Jura et le Jura bernois, cesse ses activités après deux ans d’existence. Elle estime que sa mission est à présent terminée.
L’association d’aide aux réfugiés ukrainiens S.O.lidaire.S cesse ses activités. Mise sur pied en avril 2022 pour pouvoir répondre au mieux aux divers besoins des réfugiés ukrainiens, l’association estime aujourd’hui avoir rempli sa mission et tire un bilan positif de ses deux ans d’activités.
Genèse du projet
Tout avait commencé au printemps 2022, alors qu’un voyage est organisé pour évacuer et accueillir chez des membres de leur famille, 3 personnes ukrainiennes venant d’Odessa. Pour ne pas faire un si long chemin avec un bus vide, une grande récolte d’habits est organisée par Frédéric Charpié, président et co-fondateur de S.O.lidaire.S. Rapidement submergé de dons, l’homme rassemble autour de lui une petite équipe de bénévoles qui décide de s’organiser en petite association, crée officiellement le 1er avril 2022, pour pouvoir mieux répondre aux besoins des réfugiés, essentiellement constitués de femmes et d’enfants.
Deux ans plus tard
Deux années ont passées et après un nombre incalculable de rencontre et d’expériences humaines partagées, la petite association estime que sa mission est accomplie. Certes la guerre en Ukraine est loin d’être terminée et les réfugiés qui arrivent dans notre région ont toujours des besoins. Mais ces derniers peuvent maintenant compter sur le soutient de la diaspora ukrainienne qui s’est plutôt bien organisée depuis le début du conflit.
Frédéric Charpié : « Dès leur arrivée, les réfugiés ont déjà des contacts auprès de différents groupes d’ukrainiens dans leurs régions. »
Un bilan positif
À l’heure de tirer un bilan, le président et co-fondateur de S.O.lidaire.S se dit très satisfait et très fier du travail effectué par les bénévoles de l’association. « On a pu mettre des gens en lien, les orienter dans notre système social », souligne le responsable. Au-delà de l’aide nécessaire qui a pu être apportée pendant deux ans, Frédéric Charpié garde surtout en mémoire les rencontres, les sourires, les gestes d’affection et de gratitude, mais aussi quelques scènes poignantes et marquantes, notamment lors du tout premier voyage effectué à la frontière ukrainienne en 2022.
Frédéric Charpié : « Le grand-père m’a serré la main très fort, il m’a dit quelque chose en ukrainien, c’était pas très long parce que c’était pas le genre à faire des phrases, j’ai rien compris mais je crois que j’ai tout compris. »
Vous pouvez revivre les différentes actions menées ces deux dernières années par l’association S.O.lidaire.S sur le site solidaires-ukraine.ch /rme