En moyenne en Suisse, un peu plus de 20 personnes meurent par noyade chaque année. Un chiffre qui a même augmenté ces deux dernières années, selon le Bureau de prévention des accidents.
C’est l’été : le temps des loisirs en plein air, vous faites peut-être partie de ceux qui apprécient la baignade. Mais gare au risque de noyade qui concerne tout le monde et pas seulement les enfants. Selon le Bureau de prévention des accidents, c’est un peu plus de 20 personnes qui se noient chaque année en moyenne. Un chiffre qui ne diminue pas, au contraire. En particulier pour la nage dite en eau libre, dans les lacs et les rivières.
Malgré la prévention, les accidents continuent de se produire. Est-ce qu’il faudrait incriminer la trop grande confiance des individus lors des loisirs ? « On ne peut pas l’exclure, répond Lucien Combaz, porte-parole du Bureau de prévention des accidents. Par définition, la nage en eau libre n’est pas surveillée, donc tout repose sur la responsabilité individuelle de chacun ».
Surveillance partagée
La surveillance des parents à l’égard des enfants est aussi un sujet auquel le Bureau de prévention des accidents tient mordicus. Même si l’enfant se baigne dans une piscine surveillée, est-ce que la présence d’un garde-bain ne déresponsabiliserait pas un peu les parents ? « Pas facile de répondre, mais dans tous les cas, les enfants sont particulièrement exposés au risque de noyade, ne serait-ce que parce que les plus petits ne savent pas bien tenir leur tête. Il est possible de se noyer dans un très petit volume d’eau et par ailleurs la noyade est silencieuse, beaucoup de gens l’oublient », rappelle Lucien Combaz. /jse